Morlaix sous l'Empire et la Restauration

Morlaix sous l'Empire et la Restauration

Dans un premier volume, Le survivant de Quiberon, nous avons fait découvrir aux amateurs d'Histoire, Louis-Ignace-Jean-Joseph Le Grand du Quellenec (1753-1830). Issu de grands négociants et financiers, ce cadet, bien que plus attiré par les études de cabinet, fut contraint à un emploi militaire. Menacé pour ses convictions religieuses, il émigra fin 1791, rédigeant dès le jour de son départ un extraordinaire Journal d'émigration.

Dans ce second volume, Bonaparte, soucieux de rétablir la paix civile, et de reconstituer une noblesse utile à ses futurs projets, provoque le pardon des émigrés. Nous retrouvons ainsi notre personnage au coeur des problèmes d'une vieille cité qui essaye de faire survivre une population en difficulté et d'accéder à un urbanisme plus contemporain. Un projet global de rénovation est conçu et amorcé à son époque. Les considérations sociales, le sous-emploi latent, l'urbanisme difficile sont l'objet des préoccupations des responsables locaux. De nos jours, un parfait inconnu, Le Grand du Quellenec fut pourtant un des grands personnages municipaux de Morlaix, à la fin du premier Empire et à la Restauration.

Sa famille proche comprend des alliances Penfentenio de Cheffontaines, Thépault du Breignou, Kersaintgilly Saint-Gilles, La Motte Vauvert, Gouicquet de Lanorgan, Kerouartz, Robecq, Guichen, Lauzanne, Rollon, Bocozel, Coatarel de Kernaudour, Mascarène de Rivière, d'Hector, Talhouët, Du Coëtlosquet, Du Dresnay, etc.