Du temps où j'étais roi

Jeune, Louis XIV était danseur. Dans la force de l'âge, il se fait metteur en scène : la Cour est une vaste représentation, ordonnée par ses soins aurythme de l'étiquette et de son bon vouloir. Il fait et défait les mariages comme dans les pièces de Molière, son auteur favori. Mais avec l'affaire des Poisons, la comédie tourne au drame et Mme de Montespan, compromise, perd son titre de favorite au profit de la pieuse Mme de Maintenon. Et sous l'influence de Louvois, ministre guerrier, c'est désormais une tragédie qui se prépare : en révoquant l'édit de Nantes, Louis XIV condamne les protestants français à l'exil ou aux persécutions.

Malgré la splendeur de Versailles, le long règne de Louis le Grand s'achève en un lent et douloureux crépuscule.

« Là encore, nous suivons Louis XIV pas à pas, l'ambition du romancier étant de saisir la personnalité complexe du roi, de l'intérieur (...). »
Jean-Rémi Barland - Lire