Ma guerre d'indépendance des Etats-Unis ou Mémoires du chevalier de Saint-Ric

J'ai découvert, fortuitement dans les écuries d'un château normand, les clés d'un coffre de corsaire du début du XVII^e siècle, bardé de fers et de serrures. Le coffre avait résisté à toutes les tentatives d'ouverture depuis le décès du grand père en 1943, et la légende laissait à penser qu'il avait caché, le trésor familial aux mains avides des allemands qui occupaient le château.

Le trésor c'est avéré être de vieux cahiers reliés par une simple ficelle, j'entrepris aussitôt de transcrire et commenter ce manuscrit enfoui, pour lui donner tout son sens en pleine lumière, en témoignage d'un siècle qui n'en était pas dépourvu.

La Guerre d'Indépendance d'Amérique, ou Mémoires du chevalier de Saint-Ric, relate la vie d'un officier issu de la noblesse normande. Né en 1749, c'est à Versailles, dans la jeune monarchie restaurée, qu'il prit le temps d'exercer sa plume en 1815 pour relater ses amours tumultueuses de jeunesse, ses prouesses et revers de jeu dans la brillante société des salons Suisses, auprès de Rousseau, ou parmi les membres du cercle, très privé, du château de Ferney, où il assistait aux parties d'échecs effrénées entre Voltaire et le père Adam ! Delà, le manuscrit nous entraine dans la Guerre d'Indépendance de l'Amérique : de Louis XVI à Washington, en passant par Rochambeau, La Fayette, d'Estaing ou le Bailly de Suffren, sans oublier l'amiral Rodney, Saint-Ric les évoque avec une très grande vitalité.