Ma seconde vie

Les étoiles sont des semelles
qui font ding-ding sur les pierres...
Je vis tant que tu vis :
toi, ma seconde vie.

Architecte de formation, Andreï Voznessenski est apparu au firmament de la poésie russe au début des années 60. Le rythme inhabituel de ses vers, l'utilisation de métaphores osées, les percées opérées par certains de ses sujets brisaient les canons d'une poésie soviétique confortablement installée. À cette époque, les lectures poétiques attiraient des dizaines de milliers de spectateurs.

Voznessenski

Vite il devint la figure de proue de cette génération de la « poésie du stade ». À l'affût de toutes les modernités, il a été un éveilleur de la conscience.

Par aubes et couchants,
je t'en supplie, je t'en conjure,
préserve bien ta vie,
ta vie, et donc ma vie.