Rayon Photographies
Maalesh

Fiche technique

Format : Broché sous jaquette
Nb de pages : 141 pages
Poids : 764 g
Dimensions : 22cm X 28cm
EAN : 9782951659551

Maalesh


Paru le
Broché sous jaquette 141 pages
texte Jean Cocteau
Tout public

Quatrième de couverture

En 1949. Jean Cocteau fait paraître Maalesh, journal d'une tournée de théâtre. Il rentre d'un long séjour au Moyen-Orient où plusieurs de ses pièces ont été interprétées. Le photographe d'origine hongroise Étienne Sved, qui avait vécu en Égypte durant la Seconde Guerre mondiale, découvre ce récit de voyage. Il est frappé par «l'acuité prémonitoire du regard de Jean Cocteau, par l'ampleur de la vision intemporelle qu'il a de ce pays». Séduit par les immédiates correspondances qu'il décèle entre ses images et les mots du poète, il lui propose alors une adaptation photographique de son texte. Malgré un accueil enthousiaste de Cocteau, ce livre singulier restera pourtant à l'état de projet jusqu'à ce que le musée Nicéphore Niépce redécouvre, l'an dernier, l'oeuvre photographique méconnue d'Étienne Sved. Maalesh paraît enfin, avec les photographies originales d'Étienne Sved et le texte de Jean Cocteau, à la fois chronique inspirée et roman-photo poétique.

Biographie

Jean Cocteau (1889-1963) écrit Maalesh, journal d'une tournée de théâtre après un voyage au Moyen-Orient durant lequel ont été jouées plusieurs de ses pièces, notamment par Jean Marais. Paru une première fois en 1949, le texte connaît un succès mitigé, puis tombe dans l'oubli. Il mérite aujourd'hui qu'on le redécouvre ; la vie intellectuelle et mondaine dans l'Égypte de l'après-guerre y est décrite avec l'esprit - parfois féroce - et l'acuité qui caractérisent Cocteau, mais on y lit surtout sa fascination immédiate pour le peuple d'Égypte. Quelques semaines au pays des pharaons auront suffi à Cocteau pour saisir l'essence de l'âme égyptienne, qu'il restitue dans ce texte avec générosité et poésie.

Né en Hongrie en 1914, Étienne Sved intègre à Budapest en 1930 l'Atelier, une école d'arts appliqués fondée par des disciples du Bauhaus. Juif, il doit quitter son pays à l'arrivée des nazis et se réfugie en Égypte. Journaliste pour le Progrès égyptien, il publie de nombreux dessins satiriques avant de découvrir la photographie. Il parcourt le pays à dos d'âne, s'attarde aussi bien dans les musées et les sites funéraires que sur les rives du Nil, où il photographie ses contemporains. Il rapporte de ce long voyage une impressionnante collection de photos, qu'il exploite dans l'Égypte face à face (1954), avec un texte original de Tristan Tzara. Étienne Sved est décédé en 1996. Son fonds photographique moyen-oriental a été acquis par le musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône en 2003.

Avis des lecteurs

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