Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 119 pages
Poids : 120 g
Dimensions : 12cm X 19cm
EAN : 9782841862832
Maât
l'ordre juste du monde
Quatrième de couverture
Maât
La civilisation promue par les pharaons dans la vallée du Nil repose sur des valeurs qui, par l'intermédiaire des Grecs, ont façonné le monde occidental.
Le jeu de la maât, clé de voûte du régime pharaonique, en a permis la durée trois fois millénaire. Ordre, vie, équilibre cosmique, vital et social, paix par la victoire, prospérité, justice, équité, vérité, maât représente tout cela ; l'isfet est son antonyme exact : désordre, chaos mortifère, misère, ennemis, iniquité, injustice, désintégration sociale dont le détonateur est le mensonge.
En un mot : le roi amène la maât au pays et repousse l'isfet. En se plaçant d'un point de vue très différent de celui couramment adopté, l'auteur propose, à partir d'une large documentation, une analyse institutionnelle de la maât qui fait apparaître une dualité fondamentale dont Aristote, précepteur d'Alexandre, s'inspira probablement dans son Éthique à Nicomaque. À la fois ordre et équité, Maât incarne en effet le double aspect de la justice, général et particulier, sciemment distingué par les anciens Égyptiens.
Sont ici cernés la naissance et le développement d'un concept qui prend place au rang des grands universaux de l'humanité.
Plus personne ne peut ignorer le droit. D'où la tâche essentielle d'assurer la pédagogie des acteurs de la vie démocratique - élus, magistrats, travailleurs sociaux, étudiants, enseignants - directement confrontés aux évolutions parfois déroutantes de notre monde. Les auteurs classiques ou contemporains, dont les oeuvres ouvrent des perspectives parfois inédites sur le droit, peuvent-ils enrichir la morale de nos démocraties ? Peut-on expliquer la pensée d'un auteur en quelques pages sans la dénaturer ?
Ce sont les défis que cette collection a voulu relever en présentant ces ouvrages. En ces temps troublés où la démocratie est traversée par le doute, la philosophie ne doit pas être réservée à quelques-uns : elle est également recherche commune de la sagesse, c'est-à-dire notre bien commun.