Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 158 pages
Poids : 234 g
Dimensions : 15cm X 21cm
EAN : 9782877448147
Quatrième de couverture
Qui dans la curie, a tué Saturninus, tribun du peuple, est-ce le sénateur Rabirius, le Gaulois Celtil, père de Vercingétorix, le décurion Macer, le centurion Albinus qui se trouvaient tous dans la curie au moment du meurtre ?
Nous sommes sous le consulat de Cicéron, en 64 avant Jésus-Christ. Mais le crime s'est passé trente-six ans auparavant. Catilina et les conjurés aiguisent déjà leurs poignards. Pour réprimer la conjuration, Cicéron a besoin d'obtenir du Sénat les pleins pouvoirs. César, jeune mais déjà ambitieux, ne le veut pas, car Cicéron deviendrait trop puissant. Pour l'en empêcher, il faut prouver que Rabirius dont Cicéron est l'avocat, a commis ce crime. Les crimes d'état, Saturninus étant tribun du peuple, sont imprescriptibles. Cicéron a besoin de témoins, mais trente-six ans après le crime, beaucoup ont disparu. Les autres sont dispersés dans le monde romain. Quintus, frère de Cicéron, Lucullus le gastronome son ami, partent à leur recherche, à Pompéi, à Ostie en Italie, à Massilia et à Glanum en Gaule, et même à Gergovie, chez le père de Vercingétorix. Mais une épidémie étrange décime ces témoins, sauf le Gaulois, lorsqu'on leur rend visite. Le procès a lieu au champ de Mars, devant le peuple romain réuni qui doit prononcer la sentence. La tâche est ardue pour Cicéron qui écrivit ensuite sa plaidoirie dans le "De Rabirio" et qui se fera payer de façon assez surprenante mais digne d'un avocat américain actuel.
L'imprescriptibilité de certains crimes est revenue à la mode. Mais peut-on vraiment juger quelqu'un plus de trente ans après ? Quelle valeur ont les témoignages et est-ce le même être que l'on juge ?