Rayon Technologies et industries de l'agroalimentaire
Maîtrise de la fermentation malolactique : ensemencement bactérien des vins

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 15 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 21cm X 30cm
EAN : 9782906417243

Maîtrise de la fermentation malolactique

ensemencement bactérien des vins

Chez ITV

Paru le
Broché 15 pages

Quatrième de couverture

La fermentation malolactique (FML) influence la qualité organoleptique des vins, particulièrement celle des vins rouges. Les modifications qualitatives dépassent largement la simple modification de l'acidité, liée à la transformation de l'acide malique qui possède deux fonctions acides en acide lactique qui n'a qu'une fonction acide. Dans le cas des vins de pinot noir, la FML augmente la qualité et la complexité olfactives, notamment celles liées aux arômes de fruits rouges. En bouche, la FML atténue les saveurs astringente, acide, amère et alcool. La FML est généralement assurée par une espèce de bactéries lactiques : Œnococcus œni, anciennement appelée Leuconostoc œnos. La maîtrise de la FML est un problème complexe. Lorsque le vin est défavorable à la croissance des bactéries lactiques, la FML ne se déclenche qu'après un délai long et aléatoire. A l'inverse, la FML peut être réalisée rapidement lorsque le vin est favorable. Mais ce type de vin autorise le développement de nombreuses souches ou espèces de bactéries lactiques. Certaines d'entre elles peuvent être à l'origine d'altérations plus ou moins graves, survenant pendant la FML ou plus insidieusement après réalisation de celle-ci. Une flore bactérienne résiduelle survit en effet après le sulfitage. L'ensemencement bactérien permet de pallier une flore déficiente ou d'assurer la présence d'une population contrôlée. La FML peut ainsi être parfaitement maîtrisée. Cet ensemencement doit être pratiqué rapidement après la fin de la fermentation alcoolique. Cette technique a considérablement évolué depuis une quinzaine d'années. Dans un premier temps, les biomasses ne pouvaient pas être inoculées dans un vin avant une réactivation préalable. Ces biomasses que l'on peut aujourd'hui qualifier de "classiques" existent encore et, malgré les contraintes d'utilisation, présentent toujours des intérêts de coût ou d'efficacité, notamment pour les vins blancs acides.

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