Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 365 pages
Poids : 540 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-8044-4751-9
EAN : 9782804447519
Manifeste pour la doctrine de l'entreprise
sortir de la crise du financialisme
Quatrième de couverture
Manifeste pour la doctrine de l'entreprise
Cet ouvrage constitue la première théorisation générale de la Doctrine de l'entreprise, courant de pensée pluridisciplinaire (droit, économie, gestion, sciences politiques) qui a influencé et influence encore profondément le droit français, dont il a subjugué certains de ses disciplines.
L'entreprise est un concept des temps modernes. Sa nature et sa portée ont provoqué et suscitent toujours des débats doctrinaux animés, toujours passionnants et souvent passionnés. Sur le plan du droit, la vigueur des controverses égale celles qui ont constamment marqué, sur le plan socio-juridique, les notions et les définitions de la famille, de la propriété, de la nation... par exemple. Rappeler ces réalités et ces données en ce moment où vacille l'Ordre financialiste qui prétendait évacuer la Doctrine de l'entreprise, constitue le premier objectif de l'ouvrage. Plus ambitieux, le second est de présenter, de façon synthétique, une doctrine qui s'est imposée de façon essentiellement pragmatique et sans plan d'ensemble préconçu. À la différence de celles auxquelles elle s'oppose (le soviétisme et le financialisme), cette doctrine ne fut jamais le fruit d'une idéologie philosophique. Néanmoins, en troisième lieu, le Manifeste montre que, comme la Doctrine sociale de l'Église, la Doctrine de l'entreprise ne peut se comprendre en faisant abstraction d'une morale implicite qui explique les liens de parenté qui unissent cette doctrine avec des mouvements de pensées comme le stakholderism ou celui de la RSE. Enfin, son grand mérite, non le moindre, est de souligner que, quoiqu'en disent ses adversaires, la Doctrine de l'entreprise n'a jamais cessé d'influencer profondément les lois et la jurisprudence dont procède l'Ordre juridique français. Plus que jamais, elle est porteuse d'avenir.
Entre les totalitarismes soviétique et financialiste, il est une troisième voie : celle de l'humanisme entrepreneurial, celle où se situe précisément la Doctrine de l'entreprise.