Rayon Gravures, estampes
Manuel Müller : fecit : gravures 1971-2021. Manuel Müller : fecit : Holzschnitte 1971-2021

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 143 pages
Poids : 801 g
Dimensions : 22cm X 31cm
ISBN : 978-2-88964-025-6
EAN : 9782889640256

Manuel Müller

fecit
gravures 1971-2021


Collection(s) | Monographies
Paru le
Broché 143 pages
traduction français-allemand Dagmar Bruss, Rainer Michael Mason
traduction allemand-français par Nicole Viaud
Tout public

Quatrième de couverture

Comment retrouver le chemin de la maison ? Comment sortir du bois ? Certains sèment avec prudence de petits cailloux, d'autres traversent les cercles de l'Enfer... Manuel Müller, pour sa part, écoute bruire tout autour de lui les rimes indistinctes que lui dicte son outil, accepte et exploite tous les pièges du terrain sur lequel il s'avance. À chaque coude que dessine le parcours en forme de dédale, les deux infatigables larrons Caput et Manu s'entendent pour fabriquer toutes sortes d'hybrides, parfois cocasses, mais plus souvent encore, inquiétants. Au gré des brutales oppositions du noir et blanc, en suivant les nombreux entrelacs et les diverses trames ponctuées d'arythmies, l'oeil s'égare dans les reflets biaisés et les fausses symétries.

Et devant les irrégularités du support, les éclats du bois, les imperfections de l'encrage, on ralentit encore, on hésite et revient en arrière : l'on se dit qu'on n'y parviendra jamais.


Wie findet man den Weg nach Hause ? Wie kommt man aus dem Wald heraus ? Die einen säen vorsichtig Kieselsteine, die anderen folgen den höllischen Kreisen ... Manuel Müller seinerseits hört auf das Murmeln der undeutlichen Reime, die ihm sein Werkzeug diktiert, nimmt alle Tücken des Terrains hin, auf dem er vorrückt, und weiß sie zu nutzen.

An jeder Biegung, die der labyrinthartige Pfad vorzeichnet, verstehen es die beiden nimmermüden Diebe Caput und Manu, alle möglichen Hybride zu erschaffen, die manchmal komisch, noch häufiger aber unheimlich sind. Ausgelöst durch die brutalen Gegensätze von Schwarz und Weiß, den zahlreichen Verflechtungen und unterschiedlichen, von Arhythmien durchsetzten Rastern folgend, verirrt sich das Auge in den verzerrten Spiegelbildern und falschen Symmetrien. Und angesichts der Unregelmäßigkeiten der Unterlage, der Splitter, der Unvollkommenheiten in der Farbgebung wird man wieder langsamer, man zögert und kehrt zurück - und man glaubt, dass man nie durchdringen wird.

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