Rayon Balades et randonnées pédestres
Marcher et renaître : étude philosophique et scientifique de marche au long cours, sur plusieurs milliers de km à partir d'expériences de terrain

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 527 pages
Poids : 810 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-343-16913-2
EAN : 9782343169132

Marcher et renaître

étude philosophique et scientifique de marche au long cours, sur plusieurs milliers de km à partir d'expériences de terrain


Paru le
Broché 527 pages

Quatrième de couverture

Marcher et renaître

Marcher... sur des milliers de kilomètres, mais pour quelle nécessité/quel mystère, sinon de trouver une solution au « souci de soi », ou comment être vivant en ses chairs ? Rude problème. L'homme n'est-il pas d'abord un mort ? Et pour disparaître avec le sourire il lui faudrait conquérir son être-pas : un sujet à créer entre zoologie et politique. C'est ce que peut gagner un pérégrinant au long cours à travers plaines/forêts, villages/fleuves et montagnes ; il y abandonne ses illusions moïques pour joindre la terre qu'il imprime de son pas en reconnaissance de Nature, là où gît le Vivant. Il devient humble ; il prend respect aussi bien de l'arbre que de l'insecte, car il apprend de ses noms.

Marcher est devenir vivant ! S'autoconquérir d'un corps alter ; il suffit de l'écouter, d'en comprendre la parole : comment il parle/comment il pense ? Il dit tout le corps marchant en solitude, jusqu'à l'incroyable ! Exemple, MR, une femme : « Mon corps est un temple. » Il suffit de lui prêter attention, de voir le dehors en contrepoint. Tout y est déjà écrit, reste à le lire. - « Cette terre qui naissait, c'était moi. Une égalité parfaite. » Le marcheur assiste à l'effondrement de son individualité logocentriste, « introduisant l'autre dans le je », qu'il accepte ou refuse ! GL : « Si on a besoin d'aide, on demande. Tout est cadeau ! Ça permet d'entrer en la joie. »

Marcher est se sauver ! Jetant à la poubelle ses vieilles peaux : propriété/ pouvoir/violence, afin de joindre le Vivant écologue. Un vertige pour la raison, soit de faire je, lequel n'est pas moi ! Distancié à jamais de son verbe. Et pour la logique ? À la limite d'une incompréhension, le marcheur y affrontant une kinesthésie pour qu'il puisse faire forme psychophysique : une forme parmi d'autres formes au sein du Vivant. Je est le secret de la marche, d'en réussir entre réel (fundãměn) et réalité (rěproesentãněus) l'équation non métaphysique mais matérielle d'être une corporéité en loi devant elle-même.

Lecteur !

N'oublie jamais, marcher est devenir vivant.

Avis des lecteurs

Du même auteur : André Dréan

El'pubis

Aventure Népal. Vol. 1

Aventure Népal. Vol. 2

Marcher sur la Terre : une expérience du vivant