Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 185 pages
Poids : 250 g
Dimensions : 13cm X 21cm
EAN : 9782740312551
Marie Reynès-Monlaur, montpelliéraine et rouergate
une figure catholique du XXe siècle
Quatrième de couverture
Marie Reynès (Monlaur est un pseudonyme ajouté à son nom de famille), née à Montpellier en 1866, voulut dès l'âge de 19 ans consacrer toute sa vie à Dieu. Son conseiller spirituel, Mgr de Cabrière l'évêque du diocèse, pensa qu'en restant dans le monde elle pourrait servir l'Église grâce à ses dons littéraires.
Dès son jeune âge elle avait été peinée par un écrit d'on ne sait quel contemporain qui se réjouissait de ce que « la voix du Christ allait s'affaiblissant ». Elle voulut être de ceux qui accroîtraient l'influence de la littérature chrétienne. Ses premières oeuvres furent des biographies : La Duchesse de Montmorency ; Angélique Arnauld. Ce deuxième ouvrage fut couronné par l'Académie française. Ensuite, elle choisit d'écrire des romans, mais tout imprégnés de l'histoire du Christ et de celle des premiers chrétiens. Le plus célèbre fut Le Rayon, réédité 158 fois entre 1902 et 1936. Elle publia aussi des essais, des récits de voyage en Terre Sainte... 26 ouvrages en tout.
Elle pensa pendant quelques années être appelée à devenir moniale bénédictine, mais elle renonça à ce projet et reçut avec joie, des mains de Mgr de Cabrières, la consécration des vierges (1916). Elle voulut faire de sa demeure familiale, le bel hôtel de la Vieille Intendance, une maison de formation pour les vierges consacrées. Mgr de Cabrières, avant de mourir en 1921, en consacra sept autres. Mais en 1927 la Congrégation des Religieux interdit la dispensation de cette consécration aux séculières. Le groupe que Marie Reynès avait réuni, la Schola Christi, prit alors des allures de congrégation religieuse, sans en avoir jamais le statut.
Dans les années 1930, l'évêque de Montpellier, Mgr Brunhes, espérait que la décision négative de 1927 serait un jour levée - ce qui eut lieu, mais en 1970 - et il rendit à Marie Reynès l'espoir de vivre à nouveau sa consécration comme une séculière. Usée par une vie de labeur, affaiblie par la douleur que lui causa la défaite de juin 1940, elle mourut le 24 août suivant, dans sa vieille maison.