Mariée à Paris, répudiée à Beyrouth

Mariée à Paris Répudiée à Beyrouth

La question majeure qu'expose ce roman, ce sont les droits bafoués d'une femme qui a vécu en France en jouissant de tous ses droits d'épouse et de mère (française), et qui, regagnant son pays d'origine, intégrant son monde musulman, perd ses droits et se retrouve sous le joug. Elle sera soumise à une société patriarcale et machiste, asservie par les libres machinations du mari intouchable conforté par les lois qui laminent les droits de son épouse...

Où commencent les droits de la femme et où finissent ceux de l'homme dans une telle société ? Celui-ci restera-t-il à jamais intouchable ?

Le roman invite à un débat dans ce sens. Faute d'accord entre la France et le Liban, la Charia poursuit l'héroïne jusqu'en France (avec un acte de « répudiation »), alors que les lois françaises, elles, ne permettent pas de poursuivre le mari franco-libanais dans son abri natal.

Une vérité s'en dégage : la législation française, sa politique sociale, offrent (heureusement) un abri aux femmes et aux familles isolées, mais luttent difficilement contre les subterfuges de ces maris qui se cachent derrière leur double nationalité pour tirer profit d'une identité confessionnelle incompatible avec les dispositions législatives françaises...