Paru le 11/09/2014 | Broché 231 pages
Tout public
préface de Véronique Margron | postface de Gabriel Ringlet
«En tant que médecin, je ne suis qu'un témoin. Seuls les malades peuvent juger des conditions dans lesquelles le temps qui leur reste à vivre n'est plus que souffrance. Donner une chance sans rien imposer est un équilibre subtil. C'est toute la tension que je vis en accompagnant les patients en demande d'euthanasie. Au rebours de ceux qui avancent leur foi pour s'en abstenir, j'ai l'impression que je témoigne de Dieu et de sa compassion pour l'homme. Et, dans le fond, je me respecte plus profondément.»
Peut-on pratiquer l'euthanasie quand on est médecin de soins palliatifs ? Et catholique, de surcroît ? En Belgique, où l'euthanasie est dépénalisée, ces questions se posent de plein fouet aux soignants. C'est au nom de sa foi et de son éthique médicale que Corinne Van Oost accepte de se confronter à l'euthanasie. Son objectif : donner à son patient tous les moyens d'y renoncer. Son contrat moral : rester avec lui jusqu'au bout.
Corinne Van Oost, chrétienne engagée (communauté nouvelle Fondacio), est médecin de soins palliatifs à la clinique d'Ottignies (Belgique francophone) et responsable du réseau de soins palliatifs à domicile de la région.
Joséphine Bataille est journaliste à l'hebdomadaire La Vie et travaille sur les questions de bioéthique.