Méditations philosophiques d'un confiné sur coronavirus

Méditations philosophiques d'un confiné sur Coronavirus

L'actuelle crise sanitaire est l'occasion, pour l'auteur de cet essai, de méditer sur la pertinence de l'anthropocentrisme.

Fondé sur la croyance selon laquelle Dieu a donné à l'homme sa procuration dans l'ordre de la domination, l'anthropocentrisme doit davantage donner la preuve de sa pertinence face à l'extrême vulnérabilité dont l'homme fait par exemple preuve devant un agent microscopique infectieux comme le virus Corona.

Pour l'auteur de ces méditations philosophiques, le fait que tous les hommes soient sujets à souffrir et à mourir devrait amener ceux qui, pour des raisons diverses, se croient supérieurs aux autres à s'efforcer à réduire la vanité de leur superbe et de leur arrogance. Parce que le monde que le virus Corona continue de mettre en mode panique est une propriété commune, il pense que nous devons, suivant l'éthique de l'humilité, de l'égalité, de la solidarité et de la responsabilité collective, collaborer effectivement au déconfinement historique des pauvres.

Pour cela, notre passion de l'avoir et du pouvoir doit absolument se subordonner à la protection de la vie humaine contre tout ce qui, comme les épidémies ou les pandémies, peut en aliéner la dignité. Cela commande donc que nous dépassions, compte tenu de son extrême pauvreté éthique, l'actuel ordre économique et politique.