Rayon Lien social (groupes et individu dans la société)
MEI Médiation et information, n° 27. Habiter, communiquer

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 161 pages
Poids : 310 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-296-05042-6
EAN : 9782296050426

Habiter, communiquer


Série | MEI Médiation et information
Paru le
Broché 161 pages
Alya Belgaroui-Degalet, Pierre Fresnault-Deruelle, Henri Gaudin et al.
Public motivé

Quatrième de couverture

On assiste aujourd'hui à un regain d'intérêt pour l'habitation. Il s'inscrit dans un mouvement plus large de réévaluation de l'espace par rapport au temps qui, dans la critique comme dans la théorie, avait exercé jusqu'alors une suprématie sans partage. En prenant la maison pour objet, c'est une dimension fondamentale de notre relation à l'espace et au monde que nous nous proposons d'explorer.

«We can't go home again», déclarait Nicholas Ray dans les années 1970. Force est de constater que nous sommes allés un peu vite en besogne. Alors que l'urbain généralisé s'étend inexorablement dans le monde, la maison résiste, occupée de souvenirs que la civilisation urbaine, paradoxalement, semble réactiver. Car l'une des vertus de la maison, motif travaillé par de multiples tensions, est de renvoyer sans cesse à des questions que nous avions crues résolues.

Qu'est-ce que le «chez soi» dans le monde de la communication ? Assistons-nous à l'émergence de formes de domestication sans domus ? Les orientations possibles d'une anthropologie de la maison sont nombreuses et ne peuvent être épuisées par une douzaine d'articles. Sans ambition excessive, chacun avec ses "lunettes", les participants à ce numéro de MEI espèrent néanmoins avoir réussi à faire entrevoir quelques-uns des nouveaux enjeux liés à la notion d'«habiter» dans un monde marqué par d'incessantes mobilités.

À ce jour, il n'a jamais été autant produit d'images que dans notre société ; jamais non plus il n'a été autant construit, ni aussi vite qu'à notre époque, conflictuelle, hétérogène. Côte à côte, deux entretiens du cinéaste Abbas Kiarostami et de l'architecte Paul Gaudin montrent de manière particulièrement éclairante que dans le thème commun de la mobilité, du cheminement, l'espace du cinéma et celui de l'architecture peuvent se rejoindre.

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