Rayon Révolution française
Mémoires d'un inspecteur des finances, officier de la République et de l'Empire (1773-1859)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : XVIII-117 pages
Poids : 600 g
Dimensions : 22cm X 22cm
EAN : 9782912431189

Mémoires d'un inspecteur des finances, officier de la République et de l'Empire (1773-1859)


Collection(s) | Du Directoire à l'Empire
Paru le
Broché XVIII-117 pages
édition critique présentée et annotée par Pierre-François Pinaud
préface Thierry Bert
Public motivé

Quatrième de couverture

César Lavirotte rédige à la fin de sa vie ses mémoires qu'il intitule «Notes intimes et commémoratives de mon pèlerinage à travers les sentiers raboteux que j'ai suivis pendant ma longue et obscure vie». Ces souvenirs inédits méritaient d'être édités et leur auteur connu.

La Révolution éclate alors que Lavirotte est aspirant à l'école d'artillerie d'Auxonne en même temps que Napoléon Bonaparte. De 1793 à 1798, il fait campagne à l'état-major de l'armée du Nord auprès des généraux Saint-Germain, Dardenne, Souham, Malher, Rostollant et du futur maréchal Brune. À l'armée de Hollande en 1799 et 1800, à l'armée de l'Ouest en 1801 et 1802, Lavirotte retrouve enfin le maréchal Brune sur les côtes de la Baltique et le suit à travers les guerres de l'Empire.

Grâce à ses relations maçonniques, il devient vérificateur des comptes et découvre l'Italie. En 1811, il entre à l'Inspection générale du Trésor et conduit un convoi d'or d'Italie en Pologne. Il est nommé sous-inspecteur de 2e classe en 1813, inspecteur de 2e classe en 1819, puis de 1re classe en 1822. Il devient receveur particulier des finances et exerce à Saint-Étienne dans la Loire, puis à Autun.

Érudit local, membre de l'Académie de Dijon, fondateur et animateur de la Société Éduenne des Lettres Sciences et Arts, il publie en 1837, «Les Annales de la Ville d'Arnay-Le-Duc».

Dans un style modeste ou passionné, parfois plein d'humour, ce Bourguignon traverse l'Empire dont il évoque les guerres et la bureaucratie, la haute finance et les basses misères.

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