Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 419 pages
Poids : 500 g
Dimensions : 13cm X 21cm
ISBN : 978-2-87858-273-4
EAN : 9782878582734
Mémoires de Montparnasse
récit autobiographique
Les libraires en parlent
Voici une agréable ballade littéraire à travers le Paris des années 20.
L'auteur John Glassco, canadien, retrace dans ce récit autobiographique les quelques années de sa vie passées à Paris entre 1927 et 1930. Agé alors d'à peine 20 ans, il y mène une vie de bohème au sein de la communauté anglo-américaine avant-gardiste installée rive gauche, près du Montparnasse, dont les plus connus sont Hemingway, Joyce, Léo et Gertrude Stein, Kay Boyle, Man Ray...On rencontre également les grands noms du surréalisme Breton, Desnos, ainsi que les grandes figures culturelles et mondaines de l'époque.
Le style est plein de charme et le ton, celui de l'insouciance et de l'irrévérence que confère la jeunesse. Une lecture pleine d'esprit et de gaieté.
Quatrième de couverture
« Des hurlements de joie accueillirent un nouveau venu. Les mains dressées tel un chien dansant, les cils alourdis de mascara, le bleu des bajoues transparaissait sous la poudre de talc violette.
C'était le Dr Maloney, l'homosexuel le plus coté de Paris, qui combinait les activités de catamite, avorteur, boxeur et confesseur officieux de certaines femmes de lettres. Il se dandina jusqu'à notre table.
" Je sors d'une expérience merveilleuse. Un costaud divin, sabots, pantalon de chasse en velours et somptueuse barbe de trois jours. Ce n'est qu'après notre confrontation - si vous me passez l'expression - que j'ai appris qu'il s'agissait d'un vrai fossoyeur ! J'étais furieux. Si seulement j'avais su... "
Il claqua des doigts avec une force extraordinaire et deux serveurs accoururent.
" Champagne, champagne, pour célébrer la victoire du vice sur la tombe ! " »
Le ton est donné. Alliage rare d'humour et de candeur, ces Mémoires sont une traversée sauvage, un conte sur le désir de liberté inhérent à la jeunesse, où l'insolence est aussi naturelle que la férocité à l'égard des clichés et des gloires littéraires établis.
Glassco les définissait ainsi : « ... l'action y est organisée, télescopée parfois ; nul flottement - il s'agit plus d'un " montage " des jours parisiens vécus quand j'avais 18 ans, que le reflet fidèle de la réalité. »
« Canaille, adorable, excentrique, friand d'un style allant jusqu'à l'espièglerie. »
Margaret Atwood
« Un des livres les plus joyeux qui existent sur la jeunesse, l'un des meilleurs écrit sur la vie du Paris littéraire des années 20. »
Michael Ondaatje
