Fiche technique
Format : Relié
Nb de pages : 567 pages
Poids : 835 g
Dimensions : 16cm X 23cm
EAN : 9782745307774
Merveilles et topique merveilleuse dans les romans médiévaux
Quatrième de couverture
Enchanteurs et luitons, fées et monstres, métamorphoses et invisibilité, sont nombreux dans les romans. Le terme «merveilleux» pose, en dépit des nombreuses études qui l'utilisent, un problème définitionnel. À partir d'un corpus très large, comportant des oeuvres du XIIe au XVe siècle, on peut, afin de dépasser la problématique relativité des mentalités face à la merveille, mettre en évidence une topique merveilleuse. À un regard entravé succède une interrogation, passant par une polyphonie, des voix s'interrogeant, et par une polysémie des interprétations, le sens restant in fine en suspens, même si la caution de Dieu, surplombant le texte, interdit l'irruption du fantastique au sens moderne du terme. Présence d'un verbe de vision, de merveille et de termes de la même famille, prolongements lexicaux correspondant à des amorces explicatives et marques de l'altérité constituent un topos de base, qui est, selon les textes, plus ou moins développé. Les soulignements stylistiques et la présence d'une syntaxe où le jeu sur les modes et la subordination est marqué, renforcent la pertinence du topos. Le lien de celui-ci avec les caractéristiques génériques du roman et le parcours de la production romanesque du XIIe au XVe siècle permettent de conclure à un rapport privilégié de cette topique et du roman et de mettre en évidence une évolution du merveilleux romanesque et des pratiques d'écriture et de lecture associées.