Rayon Christianisme
Minora clandestina. Vol. 1. Le philosophe antichrétien : et autres écrits iconoclastes de l'âge classique

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 424 pages
Poids : 690 g
Dimensions : 16cm X 23cm
EAN : 9782745309082

Le philosophe antichrétien

et autres écrits iconoclastes de l'âge classique


Paru le
Relié 424 pages

Quatrième de couverture

Ce volume est le premier d'une série rassemblant divers écrits d'opposition au christianisme ou à la religion en général, qui apparurent et circulèrent généralement en manuscrit entre 1640 et 1760. Le lecteur y trouvera le Discours sur ce qu'on appelle philosophe chrestien, écrit typiquement libertin du milieu du XVIIe siècle qui proclame l'insolubilité de la philosophie dans le christianisme; le subtil De la diversité des religions et la satirique Lettre sur la résurrection des corps, composés par Fontenelle à la charnière des deux siècles pour persifler la théologie chrétienne; puis, à la même époque, la célèbre Moysade de Jean-Baptiste Rousseau, qui met en vers le topos libertin de l'imposture politique des religions. Dans les décennies qui suivent apparaissent les Sentimens des philosophes sur la nature de l'âme, ce pensum crypto-matérialiste de Benoît de Maillet, l'auteur du fameux Telliamed; la peu connue Lettre à Madame, qui contredit plaisamment l'argument apologétique fondé sur la posture verticale et bipède de l'homme; et enfin ces traductions de William Lyons et Francis Hare - honorables apologistes anglais - qui se révèlent fort dérangeantes en terre catholique: Infaillibilité du jugement humain, sa dignité, son excellence et Lettre sur les difficultés et découragements qui se trouvent dans le chemin de ceux qui s'appliquent à l'étude de l'Écriture. Le volume s'achève avec des écrits composés peu après 1750: les mystiques et surprenants Essais de quelques idées sur Dieu et sur la Trinité et la pré-«situationniste» Censure du Symbole des Apôtres par M. ***, Encyclopédiste, qui détourne un pamphlet catholique en symbole de la libre pensée. Tels sont les dix textes que l'on trouvera dans ce premier recueil de «petits clandestins». Ces oeuvres, assurément moins connues que le Theophrastus redivivus, le Traité des trois imposteurs ou l'Examen de la religion, sont des rejetons «mineurs», mais précieux, du mouvement des Lumières en train de se constituer. Courts ou épais, issus parfois de plumes illustres ou à jamais anonymes, ils sont édités ici de manière critique (par Jean-Pierre Cavaillé, Antony McKenna, Gianluca Mori ou Alain Mothu) et sont précédés chaque fois d'une introduction qui en souligne la place dans l'histoire des idées hétérodoxes.

Avis des lecteurs