Rayon Essais
Minuit passé de douze heures : écrits journalistiques 1947-1989

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 358 pages
Poids : 355 g
Dimensions : 14cm X 21cm
EAN : 9782020387309

Minuit passé de douze heures

écrits journalistiques 1947-1989

Chez Seuil

Paru le
Broché 358 pages
édition Amarzigh Kateb

Quatrième de couverture

Après avoir été fêté comme l'espoir le plus prometteur de la jeune littérature algérienne (Nedjma paraît en 1956), après avoir été joué au théâtre sur des scènes prestigieuses... Kateb Yacine semble disparaître au tournant des années 70. D'aucuns, parmi ses confrères et compatriotes, pas forcément bien intentionnés, prétendent que sa veine créatrice s'est tarie. Il n'en est tien. Quinze années durant. Kateb se consacre à un travail souterrain, loin des salons parisiens et des caméras de télévision. Avec sa troupe théâtrale «Action culturelle des travailleurs», il renouvelle profondément le théâtre populaire arabe, lui restitue son rôle incomparable de contre-pouvoir. En butte aux diktats des autorités militaires comme aux menaces des islamistes, il ne cède pas, persiste au contraire à exalter la liberté face à tous les dogmes et toutes les oppressions.

Parallèlement, il continue à donner à la presse de son pays des articles témoignant de son incomparable connaissance du monde. Infatigable voyageur, chroniqueur aigu, caricaturiste féroce... toujours poète, il tisse une œuvre invisible quoique souvent visionnaire.

Les «écrits journalistiques» ici rassemblés par son fils Amazigh retracent l'itinéraire têtu d'un authentique résistant. De la «Conférence sur l'émir Abdelkader» de 1947 (l'auteur a alors 17 ans) aux dernières mises au point de 1989 sur la répression en Algérie, en passant par l'extraordinaire pèlerinage à La Mecque de 1949 et les chroniques au vitriol du «J'ha» des années 60, se dessine enfin l'image d'un des plus grands écrivains de ce siècle.

Biographie

Kateb Yacine est né à Constantine en 1929. Poète, romancier et auteur dramatique reconnu dès 1956 (Nedjma. Le Cercle des représailles), il se consacre, à partir des années 70, à renouveler le théâtre algérien en arabe parlé, poursuivant ainsi sa lutte contre toutes les oppressions. Prix national des Lettres en 1988, il meurt de leucémie à Grenoble en octobre 1989.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Yacine Kateb

Nedjma

Histoire de ma vie

Le polygone étoilé

Le cercle des représailles : théâtre

Boucherie de l'espérance : oeuvres théâtrales

Parce que c'est une femme : entretien

Le Poète comme un boxeur : entretiens, 1958-1989

Nedjma

L'homme aux sandales de caoutchouc