Miroir de la noblesse alsacienne au XIXe siècle

« Un monde si lointain, si proche... ce XIX^e siècle que Marc Glotz ressuscite à 1'aide des mémoires de Louis de Mullenheim, des lettres de sa femme, Jeanne de Coëhorn. Comme c'est étrange », écrit Christiane de Turckheim dans sa postface.

Cet exceptionnel ensemble de correspondances, de récits et de photos permet de partager la vie quotidienne de la noblesse alsacienne entre 1800 et 1914, avec un éclairage particulier sur la guerre de 1870-1871 et l'époque du Reichsland.

Depuis la Robertsau de Mélanie de Pourtalès jusqu'au parc de Schoppenwihr de Paul de Bussière, de l'île de Jersey au grand-duché de Hesse, on voyage à travers une multitude de portraits et d'anecdotes, dans un univers fait de retrouvailles et de fêtes, mais aussi de peines et de deuils.

Les descriptions de Marie Lafarge, d'une grande qualité littéraire, ouvrent une fenêtre inattendue sur le Strasbourg romantique des années 1830, alors que la plume de Jeanne de Coëhorn raconte les soucis et les joies d une femme toute vouée à sa tâche d'éducatrice et de mère. Les images, que Louis de Mullenheim lègue à ses enfants, sont si nettes et colorées quelles donnent une idée précise des pensées et des valeurs de la noblessse alsacienne au XIX^e siècle.