Miserere immigrati

«J'ai écrit ce texte au présent, car il est «LE» présent.

Le présent de nos villes, de nos pays, de notre XXIème siècle. Tous les évènements et péripéties du roman s'inspirent de faits réels. Du réel de notre vie, de leur vie, eux, exclus et migrants. D'aucuns diront que cet écrit est manichéen... - que tout est bien plus complexe... bla... bla.. bla...- argument habituel, connu et facile de tous les aveugles volontaires, noyant le poisson et la révolte sous des arguties dont le seul but est de préserver toujours le Statu quo...

Je le regrette, ce n'est pas le récit, mais bien notre monde qui est manichéen. La romancière n'y est pour rien.»