Rayon Afrique
Mission Congo-Nil (mission Marchand) : carnets de route

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 302 pages
Poids : 482 g
Dimensions : 14cm X 22cm
EAN : 9782738448255

Mission Congo-Nil (mission Marchand)

carnets de route


Collection(s) | Racines du présent
Paru le
Broché 302 pages

Quatrième de couverture

Voilà bientôt cent ans que la France a tenté, pour la dernière fois de relancer la question de l'Egypte et de remettre en cause la domination britannique dans la vallée du Nil.

La mission Marchand, l'incident de Fachoda, déchaînaient presse et opinion aussi bien en France qu'en Angleterre, jusqu'à faire craindre la guerre entre les deux pays.

Assez paradoxalement, après le renoncement français, tout cela va déboucher sur l'entente cordiale puis l'alliance sans réserves de la première guerre mondiale.

En marge de ces événements politiques, il reste le souvenir d'une magnifique traversée de l'Afrique par une quinzaine de Français et quelques dizaines d'africains, tirailleurs de l'Afrique de l'ouest et porteurs ou pagayeurs de l'actuelle République Centrafricaine.

C'est cette belle aventure que nous font vivre ici les carnets de route de l'officier-interprète Landeroin. Ces carnets sont reproduits tels qu'ils ont été tenus, au jour le jour, et gardent toute la spontanéité et la fraîcheur de documents qui n'étaient pas, initialement, destinés à être publiés.

Biographie

Moïse Landeroin, né à Pouillé, dans le Loir-et-Cher, a fait ses études à l'école normale de Blois et a commencé sa vie professionnelle comme instituteur-adjoint à Saint-Romain sur Cher.

Il a obtenu très vite une affectation en Tunisie, ce qui constituait, à l'époque, une destination lointaine : il s'est alors consacré à l'étude de l'arabe parlé et écrit, ce qui lui a permis de passer les examens d'officier-interprète.

Le 6 mai 1896, il était affecté à la mission Congo-Nil. Cela marquait le début d'une brillante carrière coloniale qui l'a mené du Niger au Tchad, toujours comme interprète militaire, puis, encore au Tchad et enfin au Gabon dans le cadre des administrateurs des colonies qu'il avait rejoint en 1911.

Il a pris sa retraite en 1925 comme administrateur en chef de première classe.

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