Rayon Graphic novels
Moi, ce que j'aime, c'est les monstres. Livre deuxième

Fiche technique

Format : Broché
Poids : 1426 g
Dimensions : 21cm X 27cm
ISBN : 978-2-38196-149-1
EAN : 9782381961491

Livre deuxième


Paru le
Broché
traduit par Jean-Charles Khalifa

Quatrième de couverture

En 2018, Emil Ferris et son alter ego loup-garou, Karen Reyes, surgissaient dans notre horizon graphique et littéraire pour soudain tout éclairer d'une lueur phosphorescente, étrange, gothique et pop à la fois, capable d'explorer et d'embrasser nos plus profonds troubles et contradictions.

Plus qu'un livre, elles nous ont offert un monde à part où, dans la lignée d'un David Bowie ou d'une Lady Gaga, elles redéfinissaient la figure mythique du « monstre » et célébraient la différence et la diversité.

À travers Karen, petite lycanthrope vêtue d'un trench en quête de vérité dans un Chicago éclectique et violent, Emil nous a marqués à jamais. Cette suite reprend l'ensorcelante histoire exactement là où elle s'était arrêtée.

Dans ce deuxième tome, l'artiste-autrice explore avec Karen le début de l'âge adulte et la puberté : ce moment où l'on découvre tant de choses nouvelles que le monde nous semble sens dessus dessous.

Avec brio, Emil Ferris brosse dans ces pages hachurées le portrait émouvant de jeunes femmes bousculées par les tragédies de la vie, mais où réside encore la possibilité, fragile, de l'amour.

L'existence de Karen Reyes regorge d'insondables mystères. Le meurtre d'Anka Silverberg, sa muse sombre et survivante de l'holocauste, n'a toujours pas été élucidé. L'arrestation de son voisin, le gangster Kiri Jack Gronan, a soulevé une partie du voile noir qui flotte sur Uptown, quartier sous tension et dangereux du Chicago des années 1960, révélant un monde en ébullition où règnent prostituées et truands, fantômes et hippies philosophes. Et puis, il y a la mort de son incroyable maman, qui a laissé un vide sidéral dans l'âme déjà chamboulée de la jeune Karen...

La petite artiste doit ainsi faire face à une vie nouvelle, celle de l'adolescence, où tout tremble et vacille, et où même ses menues certitudes semblent sur le point de voler en éclats.

Par chance, c'est un être farouche : 1/3 louve-garou, 1/3 détective, 1/3 enflammée. Carburant à la curiosité, l'imagination et la compassion, elle veut désormais bannir de son existence les tabous et les mensonges qui ont fini par empoisonner jusqu'à ses rêveries. Heureusement que son frère Deeze, illustrateur autodidacte au passé trouble, est là pour la protéger des menaces invisibles qui pèsent sur elle, et ce, quoi qu'il en coûtera.

Mais pour combien de temps pourra-t-il encore veiller sur sa petite soeur, étant sur le point d'être mobilisé et envoyé au Vietnam ?

Biographie

En 2002, Emil Ferris (née en 1962 à Chicago), mère célibataire et illustratrice, gagne sa vie en dessinant des jouets et en participant à la production de films d'animation. Lors de la fête de son quarantième anniversaire avec des amis, elle se fait piquer par un moustique et ne reprendra ses esprits que trois semaines plus tard, à l'hôpital. On lui a diagnostiqué une méningo-encéphalite : elle est frappée par une forme grave du syndrome du Nil occidental. Les médecins lui annoncent qu'elle ne pourra sans doute plus jamais marcher. Pire encore, sa main droite, celle qui lui permet de dessiner, n'est plus capable de tenir un stylo.
Alors qu'elle ne se voit plus aucun avenir, les femmes fortes à ses côtés l'encouragent - la thérapeute en charge de sa rééducation, ses amies et sa fille -, et Emil décide de se battre. Elle va jusqu'à scotcher un stylo à sa main pour dessiner, ce qui lui prend un temps fou... Mais à force de persévérance, elle s'améliore. Emil décide de prendre un nouveau départ et s'inscrit au Chicago Art Institute, dont elle sortira, avec son diplôme, d'un pas déterminé.
C'est à cette époque qu'elle commence l'écriture d'un roman graphique. Elle mettra six ans à réaliser cette oeuvre de 800 pages. Après de nombreux refus, la première partie du livre sort en 2017, sous le nom de « Moi, ce que j'aime, c'est les monstres ».
Du jour au lendemain, Emil Ferris est propulsée parmi les « monstres » sacrés de la bande dessinée. Tandis que les récompenses et les réimpressions s'enchaînent, c'est unanime : il s'agit d'un chef-d'oeuvre. En 2024, sept ans plus tard, après de rocambolesques aléas, le deuxième livre voit le jour, en attendant un préquel et une troisième partie.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Emil Ferris

Moi, ce que j'aime, c'est les monstres

Moi, ce que j'aime, c'est les monstres. Livre premier