Mon oncle

« Je me souviens de lui comme d'une ombre ou d'un passant. Une main distraite dans mes cheveux, un jouet de papier qui tombait du ciel... Je sentais mon oncle tout proche.

C'était une promenade, un refrain rapide, une bouffée de vent. »

Jean-Claude Carrière venait tout juste de publier son premier roman (Lézard, Robert Laffont, 1957) quand il a relevé le pari de transformer Les Vacances de M. Hulot et Mon Oncle en romans. Ce furent les premiers pas dans le cinéma d'un futur grand scénariste, Pierre Étaix, alors premier assistant de Jacques Tati, illustra les deux livres. Sa rencontre avec Jean-Claude Carrière sera le début d'une longue collaboration.