Fiche technique
Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 303 pages
Poids : 2610 g
Dimensions : 27cm X 37cm
ISBN : 978-88-6112-254-3
EAN : 9788861122543
Montgolfières
l'aventure dans les airs
Quatrième de couverture
Le 12 novembre 1783, Jean-François Pilâtre de Rozier et le marquis d'Arlandes, tous deux français, s'élèvent à cent mètres du sol à bord du ballon des frères Montgolfier et parcourent huit kilomètres.
Plus de deux siècles se sont écoulés depuis cet extraordinaire exploit et, comme par magie, les aérostats modernes continuent à nous faire rêver. Grâce à l'utilisation de nouveaux matériaux, se déplacer en montgolfière n'est plus aussi dangereux qu'au XVIIIe siècle et ce moyen de transport reste encore le plus agréable pour voler dans le ciel. Glisser en silence dans l'air, se mouvoir dans le grand espace bleu, confier la trajectoire au vent et découvrir les paysages depuis une hauteur surprenante ou alors de très près, sans moteur, sans secousses, est un plaisir que seul un ballon peut offrir. Ceux qui n'ont jamais volé en montgolfière peuvent seulement imaginer ce que l'on éprouve lorsque l'on est suspendu entre le ciel et la terre à une bulle d'air chaud. La montgolfière est ce qui reste de l'enfant dans l'adulte : un monde de poésie vivante et tangible. Mais c'est aussi le souvenir de Jules Verne et de ses aventures merveilleuses qui continuent de nous enchanter.
De nos jours, la tête dans les nuages, les pilotes modernes nous transportent dans un autre monde, celui des grands rassemblements comme l'Albuquerque International Balloon Fiesta, qui voit chaque année la plus forte concentration de montgolfières, avec près de huit cents ballons décollant tous les matins. Et puis il y a les explorateurs de l'aérostat, comme Bertrand Piccard ou Steve Fosset, qui ont effectué les premiers tours du monde en ballon avec des moyens révolutionnaires. Aujourd'hui comme hier, l'aérostatique, malgré les innovations importantes, repose sur les mêmes principes : depuis l'époque des frères Montgolfier jusqu'aux pilotes du futur, celle ou celui qui se mesure avec cette discipline doit, pour pouvoir « tutoyer » les nuages, composer avec la nature.