Fiche technique
Format : Broché sous jaquette
Nb de pages : 184 pages
Poids : 130 g
Dimensions : 12cm X 18cm
ISBN : 978-2-8203-0382-0
EAN : 9782820303820
Quatrième de couverture
Le moineau à la langue coupée est tombé du nid de son conte et il adore trancher les langues bien pendues ! Quand il n'y a plus que l'encre pour seule parole, élaborer une stratégie va relever, pour Engekibu, Gekkô et les autres, de la mission impossible ! Après cet oiseau de malheur, c'est au dressage du chien des Flandres que vont devoir s'atteler nos amis...
Mais attention : Un coup de lune peut parfois en cacher un autre.
À l'attention des parents
Au moment d'attaquer l'écriture de la partie Un chien des Flandres + Urashima Tarô, j'avais le souffle court, mes pieds frappaient le sol, comment vous dire... Je me sentais un peu comme un taureau de combat au seuil de l'arène.
Car oui, je l'avoue, j'ai toujours trouvé qu'Un chien des Flandres frisait le lamentable, et j'étais bien prêt à tordre le cou à tant de niaiserie.
Qu'est-ce que c'est que ce grand-père incapable d'inculquer à Nello la rudesse de la vie ? Et comment ce même Nello arrive-t-il à se retrouver mort de froid avec un chien en pleine forme cinq minutes auparavant ? Il serait pas un peu crétin, ce chien ? Voilà en gros l'état d'esprit avec lequel j'ai entamé la lecture du roman original.
Et là, j'ai compris que tout tenait la route. Les grandes lignes restent identiques aux versions postérieures... mais à travers les méticuleuses descriptions de la psychologie du grand-père, des réflexions de Nello, et même de ce que pense Patrache, on saisit le caractère inéluctable de la tragédie finale. Notez bien que les drames, ce n'est pas du tout ma tasse de thé, mais j'ai fini par réaliser que ce n'était pas contre l'histoire originale, mais contre la bêtification que les livres d'images et autres adaptations nous avaient livrée, que je devais tourner mon ire.
Pardon, Ouida, pardon !
En guise de préface
Cette année, j'en ai fait, des séances de dédicaces : une bonne dizaine en douze mois, ça ne m'était jamais arrivé depuis le début de ma carrière.
Durant ces rencontres avec mes chers lecteurs, j'ai régulièrement entendu revenir une remarque : « Ça commence à devenir sympa ces derniers temps, Moonlight Act. ». Alors moi, je répondais d'un enthousiaste « Oh ! merci les gars ! ! », faute de pouvoir demander si avant, c'était du flan... Enfin, si ça commence à devenir sympa, on va continuer sur notre lancée...
Allez hop, lecture !