Mort de rire

Mort de rire

Toulouse, au coeur des années 80. Un ado bien allumé, calque sa vie sur celle de San Rocco : le Saint de la peste. Il est persuadé qu'il est au même titre le Saint du sida. Sa vie se dessine avec du rire, du rock, des femmes, des préservatifs, des babys foot et bien sûr avec ses potes.

Avez-vous déjà « épié » des conversations dans un bar, un bus, un métro, à la plage, à l'hôtel ou derrière une porte ? Il y a un côté pervers mais très attirant, il faut bien l'avouer.

Rocco nous fait « écouter en direct » ces moments volés de son histoire délirante. Quand on sait que Rocco semble venir d'un autre Monde, que pour ce super héros le plaisir et le bien-être qu'il apporte sont sa mission, c'est génialement pervers et très drôle.

Mais Rocco vit dans sa bulle sainte au milieu de notre bulle industrialisée...

Quelques mots de l'auteur : Je n'ai que 126 mots pour me vendre et quelques morceaux de vies à donner. À passer mon temps dans la « gentille » rue, puis après un joyeux arrêt scolaire en troisième, je n'ai connu les bibliothèques que pour y avoir jeté des boules puantes à l'intérieur. D'ailleurs ça se sent dans ma façon d'écrire. Mais je reste persuadé que ce n'est pas le vocabulaire qui fait l'humour de la phrase. Je déclare donc, Mesdames et Messieurs, que ce roman un peu cru c'est vrai, très juvénile au début et bien plus mûr par la suite, peut, si on s'en donne la peine, être très très drôle, très très triste ou très très chiant, et dans un style assez particulier qui n'a peut-être que le mérite de m'appartenir.