Rayon Musique
Musiques dans l'Italie fasciste : 1922-1943

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 370 pages
Poids : 494 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-213-70497-5
EAN : 9782213704975

Musiques dans l'Italie fasciste

1922-1943


Collection(s) | Les chemins de la musique
Paru le
Broché 370 pages

Quatrième de couverture

Plus de vingt ans séparent la marche sur Rome (1922) de la chute de Mussolini (1943), au cours desquels les instances politiques et culturelles de l'Italie sont refondées. Dans le domaine musical, les conséquences du fascisme s'avèrent décisives : ambivalent à l'égard de la modernité européenne, désireux d'exalter la nation et ses mythes, le régime suscite d'abord l'intérêt de compositeurs en quête d'unité et de récit national. Aviateurs et tyrans de la Rome antique hantent alors les scènes d'opéra, tandis que musiques de film et chansons se font l'écho des conquêtes coloniales.

Ni les musiques savantes ni les genres populaires ne sont étrangers au fascisme : sans imposer de canons esthétiques, le régime accompagne la réforme des conservatoires et subventionne des événements majeurs tels la Biennale de Venise ou le Mai musical florentin. Si l'attitude des musiciens est dominée par une profonde ambiguïté liée aux contraintes imposées par l'Etat, pour la jeune génération, néanmoins, celle de Dallapiccola et de Petrassi, l'adoption des lois antisémites constitue une rupture existentielle dont des oeuvres telles que Le Prisonnier portent trace.

Entre analyse de trajectoires individuelles, mise en perspective de genres musicaux, locus sur des oeuvres emblématiques, le présent ouvrage évoque une nation fascinée puis déchirée par le totalitarisme mussolinien.

Biographie

Titulaire d'un doctorat en musicologie, Charlot te Ginot-Slacik est actuellement professeur au Conservatoire national supérieur de Musique et de Danse de Lyon, et collabore régulièrement avec l'Orchestre national du Capitole de Toulouse, l'Opéra de Lyon, la Philharmonie de Paris...

Après un double cursus de doctorat nu Musicologie à Saint-Etienne et à Crémone, Michela Niccolai a effectué deux post-doctorats à l'Université de Pavie et à l'Université de Montréal. Elle enseigne à l'Université Paris 4 et à Paris 3 et est membre associé au laboratoire IHRIM (Lyon2) et au LaM (ULB).

Avis des lecteurs

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