Ne m'faites pas d(')ire (sur-pour) c'que je n’ai pas dit...

ne m'faites pas d(')ire...

Après la publication de quelques recueils de poésie, je vous propose aujourd'hui un livret de « sen/kus » et de brèves pensées pris à la volée à travers l'air du temps qui passe...

Le « sen/ku » ? Quésako ?

Néologisme qui définirait une forme hybride issue de la fusion entre les deux formes de poèmes courts japonais les plus connues : le senryû et le haïku.

Le senryû, du nom de son inventeur Karaï Senryû dit « Senryû le Vieux ». Poème court de 17 pieds, séquencés selon l'humeur de l'auteur qui nous livre son opinion, sa vision personnelle sur des sujets aussi divers que la politique, les moeurs, l'amour, le sexe ...

Le haïku, dont Matsuo Munefusa dit « Bashô » est à l'origine, se présente sous une forme courte de 17 pieds séquencés sur 3 lignes selon une structure fixe de 5/7/5.

À l'inverse du senryû, le haïku vise à dire la fugacité des choses, évoquer l'aspect éphémère et unique de l'instant présent.

Il doit contenir une notion de saison (kigo), une césure (kireji), éviter les métaphores, les comparaisons et les rimes.

c'que je n'ai pas dit...

jardin du Peyrou
réchauffement climatique -
feu le kiosque à glace

génie sans bouillir
peut-il encor fair' rev'nir
le blanc d'un pâl' slip ?
(pensée pour Reiser)