Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 251 pages
Poids : 412 g
Dimensions : 15cm X 23cm
ISBN : 978-2-35654-124-6
EAN : 9782356541246
Ne me demande jamais
Quatrième de couverture
La solitude de l'enfance et l'étonnement de la vieillesse, les livres lus et les films vus, le métier d'écrivain (« écrire était et reste pour lui comme habiter la Terre »), la musique d'opéra (le titre est un vers du Lohengrin de Wagner), la famille, la société, la politique, le fait de croire ou ne pas croire en Dieu : les courts récits recueillis ici ressemblent aux pages de ce journal que l'autrice déclarait n'avoir jamais su tenir. Ils sont proches, en termes d'affinités thématiques et de finesse narrative, de ses chefs-d'oeuvre Les mots de la tribu et Les petites vertus qui, comme tous les livres de Natalia Ginzburg, tiennent à sa vocation de raconter des histoires vraies à partir de la sienne. Dans leur désinvolture, dans leur placide désordre quotidien ou leur inquiétante étrangeté, ces brefs essais-chroniques abordent des questions qui appartiennent à chacun d'entre nous. Autoportrait singulier d'une femme qui dans la vie a choisi d'écrire, Ne me demande jamais devient ainsi une expérience familière, un objet destiné à nous accompagner jour après jour.
« Je n'ai jamais réussi à tenir un journal intime : ces écrits sont peut-être un peu comme un journal intime, dans le sens où j'y ai noté au fil des jours ce qu'il m'arrivait de me souvenir ou de penser ».
Ces écrits nous font plonger dans l'Italie des années 1960-1970 vue et vécue par ce témoin exceptionnel qu'est Natalia Ginzburg.