Nostalgie des choses perdues : dictionnaire intime

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 205 pages
Poids : 254 g
Dimensions : 13cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-8098-1472-9
EAN : 9782809814729

Nostalgie des choses perdues

dictionnaire intime

de

chez Archipel

Paru le | Broché 205 pages

Tout public

18.50 Indisponible

Quatrième de couverture

Pendant plus de trente ans, il a donné rendez-vous aux Français, chaque jour à 20 heures, sur Antenne 2 (1975-1983) puis TF1 (1987-2008). Patrick Poivre d'Arvor, né à Reims en 1947, mais « Breton d'origine et de coeur », est initié à l 'écriture par son grand-père maternel Jean d'Arvor, relieur et poète. À dix-sept ans, il écrit son premier roman, Les Enfants de l'aube (Lattès, 1982) et, six ans plus tard, commence sa carrière de journaliste sur France Inter. Depuis, il n'a cessé de défendre la littérature, animant sur TF1 « Ex-libris », puis « Vol de Nuit », ou écrivant à quatre mains avec son frère Olivier (Disparaître, Gallimard, 2006). Aujourd'hui responsable du 19-20 sur Radio Classique, il est l'auteur de plus de soixante livres - romans, récits et anthologies - , dont Lettres à l'absente (Albin Michel, 1993), Un héros de passage (Albin Michel, 1996), L'Irrésolu (Albin Michel, prix Interallié 2000), L'Expression des sentiments (Stock, 2011), Seules les traces font rêver (Laffont, 2013).

« J'ai dix ans et j'entre chez le marchand de friandises. Je remplis mon petit panier en osier, puis le marchand glisse le tout dans une poche en papier. Certaines de ces sucreries existent toujours, mais les caramels ne coûtent plus un franc. Quant aux madeleines, elles sont, dans mon esprit, indissociables de celles, artisanales, que mon père me rapportait de ses tournées dans la Meuse... Des madeleines de Commercy, il me reste toujours sur le palais une saveur : un léger parfum de citron et de fleur d'oranger. Un pâtissier du roi Stanislas avait inventé ce biscuit qui permettrait, sans fin, de rechercher le temps perdu. Ça tombe bien : ma mère s'appelait Madeleine... »

l'A

« C'était avant. Était-ce mieux ? Je ne sais. Ce monde-là était plus lent, il était par nature moins "moderne" , mais qu'est-ce qui se démode plus que la mode ? À mes yeux, c'était un monde enchanté et, plus les années passent, plus il le devient.
Ne pleurons pas sur le lait renversé. La nostalgie, ce n'est pas le passéisme. C'est notre impuissance à retenir les êtres et les choses. Si nous savons leur rendre hommage comme ils le méritent, ils pourront ressusciter. »

Par petites touches, Patrick Poivre d'Arvor brosse le roman d'une époque où les hommes roulaient en DS, où l'on tendait son ticket au poinçonneur du métro, où l'ouvreuse vous guidait dans le noir, où l'on enfourchait un Vélosolex pour se rendre au Drugstore.

Remontant les décennies, il évoque l'âge d'or des paquebots, des apéritifs d'antan, des téléphones à cadran et des Dinky Toys à collectionner. Autant de madeleines dont le parfum léger de citron et de fleur d'oranger évoque encore, dans sa mémoire, celles que son père lui rapportait de Commercy...

Du même auteur : Patrick Poivre d'Arvor