Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 77 pages
Poids : 148 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 979-10-97497-50-7
EAN : 9791097497507
Quatrième de couverture
Avec ce poème en vérité d'un seul tenant, Jean Miniac nous propose une riche méditation sur la vie, sa fragilité et sa disparition ; il le fait en revisitant le thème si ancien de la traversée où le corps devient barque ou voiture de train ; les ports et les gares, des visages rencontrés ; les escales, des noms de l'amour sans amour ; et le navigateur sans boussole, un écolier trempant sa plume dans une encre trop noire...
Le lecteur y sera sensible à la densité et à la précision des images filées, à leur justesse, à la façon dont elles le saisissent en touchant au plus fragile, au plus intime de lui-même. À cette fin, le poète manie toutes les subtilités du souffle : les ressources de la cadence, le creusement de la phrase, les échos prolongés des points de suspension entre lesquels il nous permet d'entendre « rouler une eau discrète ».
Et si l'on se rappelle que la poésie a aussi partie liée - depuis l'Odyssée, ou depuis l'Exode... - avec l'image décisive de la vie comme voyage, de l'homo viator, dont Jean Miniac reprend ici et varie la richesse, on rangera ce texte aux côtés de ceux de grands aînés, tel par exemple Pas à pas jusqu'au dernier de Louis-René des Forêts.