Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 620 pages
Poids : 800 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-35935-347-1
EAN : 9782359353471
Quatrième de couverture
Chaque jour, en France, plus de trois millions d'animaux sont abattus pour nos besoins et nos plaisirs alimentaires, ceci au terme d'une courte vie marquée par les sévices que nous infligeons à ces « frères inférieurs » sur lesquels nous régnons sans partage.
Ce comportement humain a aujourd'hui un nom : le « spécisme », ou racisme de l'espèce, que résume la formule « Ce ne sont que des animaux ». La présente étude explore les différentes facettes de ce spécisme, ainsi que les différentes critiques dont il est aujourd'hui l'objet. Depuis quelques années en effet, la « question animale » est admise, dans toutes sortes de champs disciplinaires, au rang d'objet scientifique, tout en prêtant à de vives controverses étant donné l'importance des enjeux économiques, culturels et sociaux qui s'y attachent ; Controverses et enjeux dont Catherine Kerbrat-Orecchioni s emploie à faire l'inventaire, débouchant sur une sorte d'état des lieux en la matière.
En 1989 paraissait l'essai de Tzvetan Todorov intitulé Nous et les autres - « nous », qui renvoie aux groupes d'appartenance de chacun, et « les autres », qui n'en font pas partie. Au coeur de sa réflexion, cette question : « Comment peut-on, doit-on se comporter à l'égard de ceux qui n'appartiennent pas à la même communauté que nous ? »
Trente ans plus tard, il est devenu possible de transposer ce duo sur le plan le plus large. De se demander comment les humains doivent se comporter à l'égard des autres animaux, comment en finir avec les formes les moins défendables de l'anthropocentrisme.