Nouvelle-Calédonie : le livre du centenaire, 1853-1953

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 361 pages
Poids : 100 g
Dimensions : 18cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782841700684

Nouvelle-Calédonie

le livre du centenaire, 1853-1953

de

chez Grain de sable

Paru le | Broché 361 pages

Tout public

39.00 Indisponible

Quatrième de couverture

1953. Moment d'un pays, moment d'un homme. Une date pour se souvenir et pour aller de l'avant.

Le Livre du centenaire est la vision d'un écrivain majeur de la Nouvelle-Calédonie, qui rappelle les textes fondateurs de James Cook, D'Entrecasteaux, Dumont d'Urville, Jules Garnier...

Porteur des rêves de l'auteur au nom de toute une population, l'ouvrage donne de l'histoire de cette jeune colonie une interprétation résolument optimiste.

Pour un écrivain d'aujourd'hui, Nicolas Kurtovitch, «il y a une utopie récurrente dans les pages de ce livre. L'utopie de croire que la Nouvelle-Calédonie est une terre de devenir, qu'elle est résolument tournée vers l'avenir et le progrès».

Magie de l'écriture. L'anecdote, le détail, l'évocation de la vie de tous les jours prennent dans ces pages autant de sens que l'Océan et les migrations des hommes, les changements politiques et sociaux.

Les 250 photographies, choisies avec soin, proposent elles aussi un itinéraire de rêve : l'Histoire s'y mêle aux paysages immuables et à l'évolution humaine.

Biographie

1901. 23 août. Naissance de Jean à Farino ; il est le septième enfant d'une famille de douze ; son père Paul-Louis Mariotti, d'origine corse, avait épousé en premières noces Marie-Louise, décédée en 1898 ; puis Paul-Louis fonde un nouveau foyer avec Marguerite Aïna, d'origine italienne.

Jean poursuit son cycle primaire à Farino, centre nouvellement ouvert à la colonisation européenne ; il apprend à aimer la Chaîne centrale, ses habitants et la vie broussarde ; initiation canaque.

1910. Le père devient le premier président de la Commission municipale de Farino ; Jean poursuit son cycle secondaire à Nouméa.

1920. Juillet. Il obtient le certificat de Capacité colonial.

1922. Jean Mariotti effectue une partie de son service militaire à Nouméa ; premiers écrits, non publiés.

1924. Janvier. Il embarque à Thio sur le Calonne, et arrive à Dunkerque en juillet, après avoir connu l'aventure. Jean Mariotti s'installe à Paris. Il abandonne ses projets de devenir peintre ; il rédige quelques nouvelles.

1926. Il achève son service militaire. Le 31 octobre, Jean Mariotti épouse Ludmilla Karjinska, exilée russe qui travaille chez Hachette.

1927. Décès du père.

1930. Accident de Jean ; en convalescence il découvre l'Ile-de-France et la Touraine.

1931. Maladie de Ludmilla.

1933-1939. Durant l'été, il travaille à la Maison Heureuse, colonie de vacances de l'île d'Oléron ; il y rencontre Roger Richard.

1934. Décès de la mère.

1940. Il est fait prisonnier sur la ligne Maginot, puis envoyé au stalag de Fallingbostel, d'où il est libéré pour raison de santé mi-1942.

1943. Jean Mariotti participe à des actions de Résistance.

1944. Pour la Libération de Paris, il rejoint la formation Belleville.

1947-1950. Séjour en Nouvelle-Calédonie avec son épouse ; redécouverte de la brousse calédonienne et de ses gens ; au bout de ces trois années il se sent à nouveau prisonnier de son île.

1951. A Paris, collaboration avec Roger Richard et écriture de pièces radiophoniques. Jean travaille à l'O.R.T.F. jusqu'à la fin de sa vie.

1953. Publication du Livre du centenaire, pour lequel il avait reçu commande du Conseil Général de Nouvelle-Calédonie.

1955. Chevalier de la Légion d'honneur, à titre militaire.

1957. Chevalier des Arts et Lettres.

1962. Elu vice-président de la Société des Gens de Lettres de France, dont il était sociétaire depuis de nombreuses années.

années 60. «Le plaisir de l'amitié est un des plus grands de la vie» ; solitude «riche et peuplée».

1974. Décembre. Après de longs mois de maladie, une «atmosphère de sombre drame entoure la fin de Ludmilla».

1975. 21 juin. «Il ne peut pas y avoir d'homme libre s'il ne porte pas en soi l'indifférence à la mort».