Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 340 pages
Poids : 554 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-343-16023-8
EAN : 9782343160238
Nouvelle vague
essai critique d'un mythe cinématographique
Quatrième de couverture
Nouvelle vague
Peu d'essais remettent en cause la Nouvelle Vague et ses suiveurs. Cet ouvrage est placé sous l'oeil vigilant de L'Homme qui tua Liberty Valance (1962) de John Ford qui fait la part entre la réalité et la légende.
Dans une première partie, l'ouvrage décrit l'avènement des Cahiers du cinéma et de la Nouvelle Vague ainsi que le contexte culturel, social et politico-économique de l'époque. Abordant le plan théorique, les éléments filmiques, il en pointe les contradictions, le dogmatisme, les retournements spectaculaires, y compris au sein des théoriciens-cinéastes de la Nouvelle Vague.
Celle-ci ne surgit pas par hasard en s'opposant aux cinéastes de la Tradition de la Qualité. Un nouveau cinéma devait déréguler l'ancien mode de production. Loin d'être la critique de la société de consommation, la Nouvelle Vague en fut la propagandiste zélée en jouant de la jeunesse, de la modernité et de la liberté. Les Tricheurs (1958) de Marcel Carné en offrait déjà une synthèse.
Dans une seconde partie, l'ouvrage analyse les cinéastes de la Post-Nouvelle Vague et revient sur les changements de société. Il démontre qu'ils ont abandonné toute critique offensive pour s'enfermer dans un intimisme sclérosé et une « contestation » de surface en faisant le jeu du pouvoir. Ce que critiquait dès 1973 le cinéaste Pier Paolo Pasolini dans ses Écrits corsaires et que résumerait Michel Audiard : « Nouveau roman, nouvelle vague, nouveaux riches. »
Vous trouverez en fin d'ouvrage un entretien inédit avec Michel Ciment, rédacteur en chef de Positif.