Fiche technique
Format : Broché sous étui
Nb de pages : 26, 61, 35, 53 pages
Poids : 335 g
Dimensions : 12cm X 16cm
ISBN : 979-10-91902-39-7
EAN : 9791091902397
Octobre dix-sept
Quatrième de couverture
Parle, si tu le peux, la langue immatérielle qui convient à ta pure essence et qui correspond à ta céleste origine.
L. B.
La gendarmerie nationale s'oppose aux apostolats errants : ella appelle ça du vagabondage. Comme il n'y a plus de désert, Léon Bloy a trouvé un silo. Il s'est creusé lui-même la fosse de ses mains ; il a creusé son corps d'ulcères liturgiques, il a bordé sa fosse de culs de bouteilles, de clous, d'excréments déclamatoires pour la rendre inaccessible, pour être plus nu, pour être plus seul avec son humilité sainte et son saint orgueil, plus seul avec Dieu. De cette fosse, il jette aux passants des bouses de lumière et d'éternité, des haines d'or, le verbe le plus sauvage et le plus magnifique, lourd et pénétrant comme la lave et l'aérolithe.
Octave Mirbeau
Il serait inouï que j'exprimasse, à l'occasion de n'importe quoi, les salopes idées du monde et je vous prie de refuser toute explication aux imbéciles.
Léon Bloy
Je suis le sel de la terre. Je ne laisserai pas l'eau douceâtre affluer jusqu'à moi.
L.
La beauté de Laure n'apparaissait qu'à ceux qui devinent. Jamais personne ne me parut comme elle intraitable et pure, ni plus décidément « souveraine » ; mais en elle rien qui ne soit voué à l'ombre.
Georges Bataille
Qu'elle était donc tentatrice
Lors du bal du Palais d'hiver,
La gorge de l'Ambassadrice
Sous l'écharpe en tulle vert !
R. C.
Le tout n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd, croyez-le. Merci. Vous êtes un brave et digne homme.
Erik Satie
Ossip Ossipovitch Apraxin
De la petite noblesse du Gouvernement de Toula,
Vous en souvenez-vous, abonnés du théâtre Michel et du Cirque,
Promeneurs de la promenade des Harengs, rue Grande
[ Morskaïa, le dimanche ?
A. S.
Nous nous sommes rencontrés dans un caveau maudit
Au temps de notre jeunesse
Fumant tous deux et mal vêtus attendant l'aube
Épris épris des mêmes paroles dont il faudra changer le sens.
Guillaume Apollinaire, « Poème lu au mariage d'André Salmon »