Rayon Philosophies des XIXe et XXe siècles
Oeuvres complètes. Vol. 4. Ecrits de Marseille. Vol. 1. 1940-1942 : philosophie, science, religion, questions politiques et sociales

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 608 pages
Poids : 655 g
Dimensions : 14cm X 23cm
ISBN : 978-2-07-073334-7
EAN : 9782070733347

1940-1942

philosophie, science, religion, questions politiques et sociales


Paru le
Broché 608 pages
textes établis, présentés et annotés par Robert Chenavier
avec la collaboration de Monique Broc-Lapeyre, Marie-Annette Fourneyron, Pierre Kaplan et al.
Professionnels

Quatrième de couverture

Écrits de Marseille

Volume 1

Philosophie, science, religion, questions politiques et sociales

Simone Weil et ses parents ont quitté Paris, le 13 juin 1940, et arrivent à Marseille avant le 15 septembre. Elle cherche rapidement une filière qui lui permettrait de partir pour Londres. Quitter Marseille n'étant pas aussi rapide qu'elle l'avait cru, elle consacre son séjour - jusqu'au 14 mai 1942 - à des activités de résistance, au travail agricole et à l'écriture. Enfin, grâce à l'amitié nouée avec le dominicain Joseph-Marie Perrin, son attention s'orientera vers des dimensions de la spiritualité auxquelles elle n'aurait pas été aussi attentive sans les onze mois d'échanges qu'elle eut avec le religieux.

L'unité de la réflexion, à travers la variété des domaines abordés dans ce recueil, apparaît clairement grâce à la combinaison du principe chronologique et d'un principe thématique. Les textes sont regroupés suivant trois sections : science, religion, politique.

L'intérêt porté par Simone Weil à la science de son temps devient central dans les écrits de ce volume. Un examen critique est nécessaire à l'évaluation d'une des prétentions de la science contemporaine : donner « une expression moderne et occidentale » à la valeur de vérité.

Parallèlement, Simone Weil trace un chemin religieux personnel. Le rassemblement des principaux textes religieux en un volume fait percevoir toute la complexité de sa position : « aussi proche que possible du catholicisme sans être pourtant catholique » en arrivant à Marseille, croyant s'en être « beaucoup rapprochée » à la fin de son séjour, et écrivant pourtant, après son départ, avoir « senti d'une manière définitive et certaine » que sa vocation lui imposait de « rester hors de l'Église ».

Simone Weil poursuit enfin sa réflexion politique et sociale. Ce sont les conditions tragiques de la guerre qui occupent ici le premier plan.

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