Rayon Littérature française
Oeuvres cynégétiques complètes du marquis de Foudras. Vol. 7. Un capitaine de Beauvoisis

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 379 pages
Poids : 528 g
Dimensions : 15cm X 21cm
EAN : 9782914390163

Un capitaine de Beauvoisis


Paru le
Broché 379 pages
préface Louis-Gaspard Siclon

Quatrième de couverture

Bénéficiant, en Bohême, de trois mois de permission, le marquis de Bologne, capitaine au régiment de Beauvoisis, décide de faire à pied les trois milles kilomètres qui le sépare de ses terres de Champagne, afin de pouvoir s'adonner sans répit à sa passion de la chasse. Accompagné de son valet de chambre, du grenadier Brin-d'Amour, et de l'aumônier de son régiment, il va trouver l'imprévu sur son chemin : un chancelier hongrois qui le retient prisonnier et lui fait découvrir la chasse en traîneau ; un père abbé bavarois dont la communauté est consacrée à saint Hubert ; des bandits-soldats bien décidés à le supprimer ; le maréchal de Richelieu qui va lui servir de mentor en amour ; et surtout la "plus rayonnante créature qui ne s'était offerte à ses regards", la délicieuse comtesse Aurore.

Voici donc le récit haletant de trois mois de passions ; celles de la chasse, de la guerre et de l'amour...

«L'ours, en se laissant tomber sur moi, avait posé une de ses pattes sur ma poitrine ; et quand nous fûmes par terre tous deux, moi dessous, comme de raison, je sentais cette diable de patte s'incruster d'abord dans les revers de mon uniforme, puis arriver jusqu'à ma peau par l'extrémité de ses ongles, et enfin faire craquer mes côtes à force de les comprimer.

«Au milieu du trouble inséparable d'un pareil moment, je comprenais bien que mon adversaire était frappé à mort ; mais la question était de savoir si, avant de rendre le dernier soupir, il n'aurait pas le temps de m'ôter le souffle.

«Enfin, je crus m'apercevoir que je respirais un peu plus librement ; presque aussitôt je reconnus distinctement qu'on me tirait en arrière par les épaules ; en même temps j'entrevis la lumière du soleil et je me trouvai debout.

...

«En cherchant à reprendre haleine, il me sembla qu'un souffle embaumé, comme la brise qui passe sur les roses de mai, pénétrait dans ma poitrine haletante ; au même moment, j'entendis distinctement ces douces paroles, qu'une voix anxieuse et tendre murmurait à mon oreille :

«- Oh ! dis-moi, je t'en conjure, que tu n'es pas mortellement blessé !»

Ce volume est le septième de la collection des OEuvres cynégétiques complètes du marquis de Foudras (1800-1872), célèbre "gentilhomme chasseur" bourguignon, publiée depuis l'an 2000 à l'occasion du deux centième anniversaire de sa naissance. Un capitaine de Beauvoisis fut publié à Paris en 1849.

Biographie

Remarquable peintre des très belles années de la vénerie française, du XVIIIe siècle et de la période romantique, le marquis de Foudras (1800-1872) reste le plus grand romancier cynégétique français.

Ses récits haletants, où se croisent chasseurs de légende, veneurs de caractères, femmes de passion, aristocrates impérieux et piqueux de talents, forment une véritable comédie humaine de la chasse. À de passionnantes descriptions de la joie de la quête, de la vigueur du courre ou de la vie des bois et des plaines, Foudras mêle avec bonheur des souvenirs précieux sur l'art de vivre des années fastes de la France, des témoignages historiques et des portraits inédits des acteurs de la chasse de son temps.

Un grand train de maison épuise vite la fortune familiale. En 1839, Demigny, la demeure de Foudras en Saône-et-Loire, est vendue, et une vie de labeur obstiné succède aux fringantes chevauchées. Mais grâce à ses nombreuses relations mondaines et cynégétiques, Foudras est rapidement lancé dans la société littéraire, en pleine période romantique, et acquiert vite une certaine célébrité dans les salons parisiens et les châteaux de province.

Ses souvenirs familiaux, son imagination, son sens de l'observation permettent à Foudras de retracer la vie des gentilshommes campagnards qui furent ses compagnons de jeunesse. Pour les feuilletons des journaux, il croque des personnages typiques : nobles chasseurs, bons vivants et généreux ; paysans braves et dévoués ; saints prêtres ; femmes belles et indulgentes, etc. Le ton est celui des souvenirs, de l'épopée ou encore de la conversation entre gens de bonne compagnie.

Avis des lecteurs

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