Rayon XIXe et XXe siècles
Oeuvres

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 294 pages
Poids : 520 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-7453-4742-8
EAN : 9782745347428

Oeuvres


Collection(s) | Tournant des Lumières
Paru le
Broché 294 pages
textes présentés et établis par Stéphanie Genand
avec la collaboration d'Aline Hodroge
préfaces de Stéphanie Genand, Olivier Fatio, Martine Brunschwig Graf et Anselm Zurfluh
Public motivé

Quatrième de couverture

Connu comme le second époux de Germaine de Staël, Albert Jean Michel Rocca, dit « John Rocca » (1788-1818), a vu sa trajectoire le plus souvent occultée : son rôle obscur auprès de la femme alors la plus célèbre d'Europe lui a traditionnellement tenu lieu de postérité et leur écart d'âge, comme sa carrière de soldat et non d'homme de lettres, l'a longtemps éloigné des travaux des spécialistes. Deux cents ans après sa disparition, le dossier Rocca mérite pourtant d'être reconsidéré. La récente publication de la correspondance que Staël lui adresse, jointe à la découverte d'archives - le manuscrit du Mal du pays, nouvelle quasi inédite que Rocca rédige en 1817 - complètent le portrait lacunaire de ce jeune homme et lui restituent une voix : J. Rocca est aussi l'auteur de trois textes qui dressent le tableau sans complaisance des derniers feux de l'Europe napoléonienne. Ses souvenirs de soldat, au coeur des Mémoires sur la guerre des Français en Espagne (1814) et de La Campagne de Walcheren (1817), analysent lucidement l'anachronisme de la conquête et inventent une écriture mélancolique de l'histoire. Les crises du tournant des Lumières, politiques et psychologiques, trouvent dans ces Oeuvres, réunies pour la première fois, une troublante expression.

Biographie

Stéphanie Genand, présidente de la Société des études staëliennes, enseigne la littérature du XVIIIe siècle à l'Université de Rouen. Spécialiste du tournant des Lumières, ses travaux portent sur la crise du savoir et des repères anthropologiques entre 1760 et 1815. Elle a récemment consacré plusieurs ouvrages à Sade et à Germaine de Staël, dont elle vient de co-éditer les derniers tomes de la Correspondance générale (1812-1817).

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