1573-1577

Le tome V réunit les dernières oeuvres que Remy Belleau a vu imprimer de son vivant.

En attendant la découverte d'un exemplaire d'une «seconde» édition - à l'existence toujours problématique - Guy Demerson, grâce à un examen attentif des nouvelles pièces intitulées Petites Inventions, fait le point sur la question délicate des parentés existant entre les éditions répertoriées.

Ces petits chefs d'oeuvre d'humour sont accompagnés de trois recueils où se déploie un lyrisme maintenant parvenu à sa plénitude: les Pierres Précieuses, dont Jean Braybrook analyse l'originalité et la puissance mythographique en collationnant les sources chez les savants et les poètes. C'est également Jean Braybrook qui présente le Discours de la Vanité, où le lyrisme dépasse la méditation individuelle pour s'épanouir en célébration, et les Eclogues sacrées prises du Cantique des Cantiques, audacieuse et pure synthèse poétique de la Parole divine et de la sensualité érotique dont Belleau était reconnu comme le maître dans les lettres françaises.

Maurice F. Verdier conclut le Tome V en reproduisant et analysant un texte précieux, le Tombeau poétique consacré à la mémoire de l'écrivain par ses amis peu après son décès et peu avant la réédition qu'ils allaient donner de son oeuvre.