Fiche technique
Format : Relié
Nb de pages : 320 pages
Poids : 1580 g
Dimensions : 22cm X 31cm
ISBN : 978-2-84048-554-4
EAN : 9782840485544
Officiers des Panzers, de la Russie à la Normandie
du Panzer III au Königstiger
Quatrième de couverture
Vendredi 1er septembre 1939, le jeune Richard von Rosen, âgé de dix-sept ans, apprend l'entrée en guerre de l'Allemagne. Il se porte volontaire en octobre 1940 et rejoint la Panzer-Ersatz-Abteilung 35 où il doit se plier à une dure instruction en France, dans la région de Bordeaux, le préparant à devenir officier. Fin avril 1941, encore très juvénile, il est Fahnenjunker (aspirant) puis c'est l'opération « Barbarossa », le 22 juin. Il est alors pointeur, dans un Panzer III et combat en URSS avec la 4.Panzer-Division, au sein du Groupe d'Armées Centre. C'est le dur combat pour le pont de Stary Bychow et il est gravement blessé peu après.
Après cette première partie de son expérience militaire à l'Est, et sa convalescence, il est muté à la schwere Panzer-Abteilung 503. A partir du mois de janvier 1943, il sera engagé comme chef de char sur un Panzer VI « Tiger », avec lequel il combat tout d'abord dans la steppe des Kalmouks puis, en tant que Leutnant et chef de section dans la 3e compagnie, il participe à l'opération « Zitadelle », la plus grande bataille de chars de l'Histoire. Son bataillon est envoyé en Normandie, après le débarquement, où il subit la puissance du bombardement allié lors de « Goodwood ». Il est en partie rééquipé, à Sennelager, de puissants Tiger II ; le baron von Rosen commande alors une compagnie de ces redoutables Königstiger, un célèbre reportage immortalise cette prise de commandement. En 1945, il subit sa cinquième blessure, terminant ainsi la guerre.
Très différent de la Tiger-Abteilung 503, ouvrage historique publié en 2013 aux Editions Heimdal, il s'agit là d'un texte écrit en 2012 par Richard von Rosen, une très intéressante auto-biographie, illustrée de 450 photos et documents, en grande partie inédits, d'un officier qui fit son devoir sans avoir rien à se reprocher mais qui fut éprouvé par les conséquences de la guerre. Il a rejoint, après guerre, la Bundeswehr, devenant chef d'état-major des forces alliées à Fontainebleau (de 1964 à 1966), Kommandeur du Panzer-Bataillon 294 (1966-1970), de la Panzer-Brigade 21(1972-1976), attaché militaire à l'ambassade d'Allemagne à Paris (1976-1980), chargé de mission allemand auprès des Forces Françaises en Allemagne, il sera ami du colonel Aubry, fondateur du Musée des blindés de Saumur et prit sa retraite en 1982 avec le grade de Generalmajor. Un personnage d'exception, ami de la France, et qui nous communique son exceptionnelle expérience de commandant des panzers et d'une compagnie de Tiger II. Les documents photographiques nous permettent de le suivre pas à pas, pendant quatre ans et demi de combats.