Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 617 pages
Poids : 744 g
Dimensions : 15cm X 24cm
ISBN : 978-2-330-17378-4
EAN : 9782330173784
Oiseaux de passage
Les libraires en parlent
Après l'immense succès de Patria (Actes Sud) et ses intrigues politiques dans le Pays Basque dans les "années ETA", Fernando Aramburu nous propose un roman urbain madrilène.
Tino, prof de philo en fin de course, devant le désastre de sa vie (familiale, sentimentale etc) décide de mettre fin à ses jours : dans un an.
Le roman est le journal de bord, sarcastique, mélancolique et désopilant, du décompte de son "reste à vivre"... les tribulations d'un quinquagénaire de mauvaise foi en butte avec le post-modernisme ambiant.
Quatrième de couverture
Un professeur de philosophie madrilène, à la misanthropie aussi féroce que joyeuse et au stoïcisme chancelant, décide de mettre fin à ses jours au terme d'une année qu'il passera à confirmer ce choix. Nul drame insurmontable ou subite acrimonie envers ses semblables, il entend simplement cesser de prendre part à cette comédie tragique qu'est la vie. Céder la place n'est qu'une question de bon sens, voire de décence. Avec une lucidité quasi paranoïaque, il consigne pendant trois cent soixante-cinq jours, et sans filtre aucun, les faits saillants de son existence, donnant à voir les rêves débridés et les petites misères d'un homme un peu dépassé par la marche du monde. Pour se protéger des assauts familiaux - un frère jalousé et honni, une ex-femme sublime et infernale, un fils bien loin des canons de l'enfant idéal -, il s'est entouré de compagnons singuliers : un vieil ami caustique, une dulcinée un peu défraîchie qui le poursuit de ses assiduités depuis trente ans, ou la douce poupée Tina au latex si accueillant. Au centre de cette improbable et délicieuse constellation, et dans une Espagne politiquement convulsée, cet homme à la mauvaise foi inébranlable explore bien des questions épineuses que pose une société post-patriarcale parfois un brin radicale, et une bien-pensance souvent horripilante.
Reste, à l'issue du propos, l'ode savoureuse et éclatante à ce qui fait le sel de la vie : l'amour, l'amitié, la liberté ; seuls viatiques pour affronter l'extravagant chaos du monde.