Omerta

A soixante-deux ans, Don Raymondo Aprile se retire de Cosa Nostra et entreprend de se refaire une virginité dans la haute société new-yorkaise. Il régularise ses affaires, ne conserve que ses banques, blanchit sa fortune et distribue autour de lui de généreux dons, n'oubliant ni l'Eglise catholique ni l'amicale des anciens policiers de New-York. Ses amis profitent aussi de ses largesses et il tient ses ennemis à distance respectable en leur offrant conseils et informations.

La paix voulue par Don Raymondo ne durera que trois ans. Le vieux parrain ne sera pas sauvé par sa sagesse : il meurt assassiné. A leur grande surprise, aucun de ses trois enfants ne reçoit l'empire en héritage. C'est à Astorre Viola, élevé avec eux, que revient la responsabilité de défendre le clan et de sauver la famille d'ennemis aussi dangereux qu'inconnus.

Mais la mafia d'aujourd'hui ne s'encombre plus des vieilles valeurs d'hier : le code de l'honneur et l'omerta, la loi du silence. Tout est bon pour faire de l'argent, et on tue pour rien : le sang coule à flots... L'échec de Don Raymondo trouve peut-être ses racines en Sicile, quelque part du côté de Palerme, là où est né Astorre...