On a encore oublié la santé ! : propositions pour une médecine de qualité et de solidarité

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 273 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 12cm X 19cm
Date de parution :
EAN : 9782876714526

On a encore oublié la santé !

propositions pour une médecine de qualité et de solidarité

de

chez Frison-Roche

Collection(s) : Les propos d'un homme libre

Paru le | Broché 273 pages

Tout public

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avec la collaboration de Nicole Priollaud | préface Maurice Tubiana


Quatrième de couverture

La médecine est-elle aussi une science humaine ?

C'est la première question à se poser avant d'envisager de réformer notre système de santé. Mais, on ne change pas si facilement les habitudes et les intérêts acquis... Il faudrait que la médecine ne se prenne plus pour une science (dure) ; que les médecins ne fassent pas de leur spécialité l'alpha et l'oméga de leur pratique ; que l'administration n'ait pas qu'une vision comptable de la santé ; que l'hôpital et la médecine curative ne monopolisent plus le système de santé ; que les patients participent mieux aux décisions ; que les médias n'entretiennent pas les fausses peurs ; que le ministère de la santé ait enfin une politique et les moyens de la conduire dans la durée ; que la santé ne se cantonne pas au fonctionnement organique des individus mais s'étende à celui, global et pérenne, de la société. Il faudrait... Le contexte a changé : nous sommes de plus en plus vieux, nos maladies sont de plus en plus chroniques et la médecine est en première ligne au chevet de notre société en mal de sens. Encore faut-il que la santé ne soit plus alternativement le parent pauvre ou le faire-valoir d'une politique de circonstance. François Grémy, qui fut le pionnier de l'informatique médicale en France et qui forma bon nombre de nos décideurs actuels, sera-t-il le dernier des mohicans de la vraie santé publique ?

Biographie

François Grémy est Professeur honoraire de Santé publique et membre correspondant de l'Académie Nationale de Médecine. Après une carrière d'enseignant successivement aux facultés de médecine de Paris Salpêtrière et de Montpellier-Nîmes, il crée puis dirige pendant 12 ans une unité de recherche INSERM dénommée «Méthodologie Informatique et Statistique en Médecine et Santé publique», puis «Épidémiologie économique et sociale». Il a introduit en France l'informatique médicale, discipline dont il est une des références mondiales. Il a siégé au sein de nombreuses commissions officielles et connu les arcanes de la plupart des organismes de santé.