On dira qu'on a gagné

Une finale de Coupe de France, un coup franc de 25 mètres, un penalty arrêté à la toute dernière minute, une reprise de volée... Nous aimons ressortir des plis de la mémoire des scénarios de matchs, nommer d'anciens joueurs et laisser se reconstituer, par la grâce de ces noms retrouvés, l'ambiance de soirées au stade. Depuis un certain OM-Rennes de 1972 jusqu'à la dernière saison écoulée, Christophe Fourvel restitue et raccorde entre eux souvenirs en noir et blanc et en couleurs dans un livre pensé comme un autoportrait au club de foot. Il raconte ses origines à travers un attachement à un club, un stade dans lequel il est tombé enfant, et glisse ainsi, entre les figurines Panini de ses vieux albums, quelques images de sa propre vie.