On ne revient jamais de Madagascar : Lasa Olombelona

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 207 pages
Poids : 300 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782845862128

On ne revient jamais de Madagascar

Lasa Olombelona

de

chez Karthala

Collection(s) : Chrétiens en liberté

Paru le | Broché 207 pages

Public motivé

21.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Sont-ils jamais revenus ? En 1957, Paul et Jeannette sont partis à Madagascar, pour œuvrer à la «Modernisation Agricole du Paysannat». Les voilà isolés, auprès d'une population dont ils ne comprennent pas la langue. Ils regardent, s'étonnent, essaient de comprendre. Tous les dimanches, Paul écrit à sa famille. Cet ouvrage recueille ces lettres passionnantes : chacune nous fait participer à leurs découvertes, à leurs rencontres, à leurs essais pour améliorer l'agriculture locale. Avec eux, nous entrons en échange attentif, amical, avec une autre culture, une autre «humanité».

De 1958 à 1960, c'est la proclamation de la première République Malgache, la décolonisation, l'Indépendance. La transition n'est pas facile. Les bureaucraties sont lourdes. Il faut expliquer, s'obstiner, convaincre.

En 1960, ils reviennent en France. En réalité, ils ne sont jamais tout à fait revenus. Paul a pris des responsabilités dans le développement agricole de l'Aveyron et dans le journalisme syndical. Mais Jeannette et lui n'ont pas cessé de penser à leurs amis malgaches. Le Secours Populaire leur a permis d'envoyer des semences, du lait en poudre, de l'argent pour une digue, une léproserie, une cuisine pour un centre d'handicapés, un poulailler, l'équipement nécessaire au conditionnement et à la pasteurisation du lait... En 1993, ils sont repartis là-bas durant 3 mois.

Ces lettres sont un document exceptionnel sur l'évolution du monde agricole à Madagascar durant la décolonisation. Elles sont aussi l'écho émouvant de la vie d'un jeune couple français au milieu d'une population malgache. On est «pris» par l'écriture vivante et variée. On participe à l'accueil difficile, respectueux, aimant, de manières différentes de vivre notre commune humanité. On sent que la rencontre est définitive. Tous ceux qui sont passés dans la grande île le savent : on ne revient jamais de Madagascar.

Gérard Bessière