Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 111 pages
Poids : 130 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-02-011435-6
EAN : 9782020114356
Quatrième de couverture
Ce roman, qui emprunte librement son esprit et sa forme à l'opéra bouffe, est fait d'une suite de quatre fragments plus ou moins longs, eux-mêmes fractionnés en plusieurs éléments. Chaque séquence a son autonomie. La diversité des morceaux crée l'unité de cette composition serrée «où tout développement est absent».
Programme : Introduction : «On avait donné mes jouets...»
Acte I (Intermezzo). Lambeaux de souvenirs dans les trous de mémoire : les manques, les masques. Une théâtralité sans théâtre. Pour l'oeil, pour l'oreille. Cela s'étire et enfle, s'enfonce. «Effet de submersion.»
Entracte. Une série de fractures : effet de compacité. Ici une désorganisation de l'ordre. Réflexion : refus d'identification avec un quelconque héros : «Celui qui dans ce récit se (s'y) retrouverait l'aurait bien cherché.»
Acte II (Intermezzo). «La scène se passe dans une salle de bains», autre refuge, où l'on se lave : «Il était propre bien que pauvre». Sketches (entrecoupés de hors-texte) : «numéro» du navigateur solitaire. «Mon beau navire ô ma mémoire (labile !).» «La baignoire d'une cabine de luxe fuyait, le bateau coule.»
Finale : Une succession de cassures en strette, et coda. Notations dans les interstices des développements oubliés. Commentaire : impossibilité de distanciation arbitraire.
«Opéra bouffe» appartient, comme il se doit, au genre comique mais aussi satirique : on y montre les dents - les dents qui, selon Victor Hugo, sont nécessaires au rire puisque la tête de mort les garde.
Doit être lu à haute voix - scandé, chanté.