Fiche technique
Format : Broché
Poids : 590 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782845867154
Oralité africaine et création
actes du colloque de l'Isola, Chambéry, 10-12 juillet 2002
Quatrième de couverture
Dans quelle mesure l'interprète qui puise son inspiration dans un patrimoine mémorisé est-il lui-même un créateur ? Quelles sont les possibilités qui lui sont offertes pour mettre son empreinte dans l'énoncé dont il est l'exécutant ? La question de la créativité est centrale dans la problématique de l'oralité littéraire. Elle est ici examinée sous différents angles, à partir d'un grand nombre de cultures orales d'Afrique situées en différents points du continent.
La première section, qui étudie la variabilité intra- et interculturelle des oeuvres du patrimoine oral africain, recherche dans l'instabilité des énoncés, aussi bien les traces des énonciateurs que les différents systèmes culturels concernés. La seconde, « Modélisation et performance », s'intéresse plus particulièrement aux contraintes canoniques à l'intérieur desquelles l'interprète peut exercer sa liberté de créateur sans apparaître comme un fauteur de transgression.
La variation des contextes propres à chaque performance en fait un événement unique. C'est ce facteur déterminant de l'activité créatrice qui est pris en compte dans la troisième section, tandis que les conditions de « l'émergence d'oeuvres nouvelles et de genres nouveaux » est à la fois le titre et l'objet de la quatrième section. La réflexion se clôt sur une cinquième section intitulée « Création, identité et développement » qui étudie comment la littérature orale africaine peut adapter les savoirs traditionnels à de nouvelles réalités politiques et sociales.
Cet ouvrage, qui publie les actes du congrès de l'ISOLA (International Society for Oral Literature in Africa), tenu à Chambéry en 2002, se compose de la combinaison indissociable d'un livre et d'un céderom, structurés selon les mêmes cinq parties. Les 43 contributions, réparties dans chacune de ces sections et rédigées dans l'une des deux langues du colloque, français (22) ou anglais (21), se retrouvent donc soit dans le livre, soit dans le céderom, avec toujours un équivalent dans l'autre langue sous la forme d'un résumé et pour dix-huit d'entre elles d'une traduction intégrale.